1102.- Le titre original du film de Tanovic est Triage et il a été curieusement remplacé pour les salles françaises par Eyes of War.
Le talentueux réalisateur né en Bosnie en 1969 n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait tourné No Man's Land en 200 et L'Enfer (2004) avec Emmanuelle Béart et Marie Gillain. Le film est bien construit car il nous met à la place du personnage principal joué par Colin Farrell, reporter-photographe de guerre depuis une dizaine d'années qui part pour une énième mission dans un pays en guerre, ici le Kurdistan. Le spectacle du triage des blessés entame la carapace qu'il s'était forgée au fil des années, habitué à dissocier la réalité des images prises par son appareil. A force d'apporter son témoignage passif sur les champs de bataille, il s'est mis à imaginer que la guerre n'allait jamais au-delà de l'objectif de ses caméras. Malheureusement la réalité va le rattraper et le plonger dans une tourmente folle où intervient le monolithique Christopher Lee.
Le scénario est béton, la réalisation est excellente car construite de manière sensorielle entre vie réelle et souvenirs subjectifs de l'anti-héros, elle nous amène inexorablement vers l'inévitable et puissante vérité révélée par ce dur mais très beau film.
"Eyes of War" de Danis Tanovic avec Colin Farrel, Paz Vega, Kelly Reilly et Christopher Lee
Le talentueux réalisateur né en Bosnie en 1969 n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait tourné No Man's Land en 200 et L'Enfer (2004) avec Emmanuelle Béart et Marie Gillain. Le film est bien construit car il nous met à la place du personnage principal joué par Colin Farrell, reporter-photographe de guerre depuis une dizaine d'années qui part pour une énième mission dans un pays en guerre, ici le Kurdistan. Le spectacle du triage des blessés entame la carapace qu'il s'était forgée au fil des années, habitué à dissocier la réalité des images prises par son appareil. A force d'apporter son témoignage passif sur les champs de bataille, il s'est mis à imaginer que la guerre n'allait jamais au-delà de l'objectif de ses caméras. Malheureusement la réalité va le rattraper et le plonger dans une tourmente folle où intervient le monolithique Christopher Lee.
Le scénario est béton, la réalisation est excellente car construite de manière sensorielle entre vie réelle et souvenirs subjectifs de l'anti-héros, elle nous amène inexorablement vers l'inévitable et puissante vérité révélée par ce dur mais très beau film.
"Eyes of War" de Danis Tanovic avec Colin Farrel, Paz Vega, Kelly Reilly et Christopher Lee
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