998.- C'est ma quatrième participation à cette prestigieuse course Parisienne et je viens de la terminer dans un temps honorable de 1h50'30''.
Impressions à brûle-pourpoint
Je suis quelque peu déçu car mon record de l'année dernière tient toujours et pourtant j'avais de meilleures sensations cette année : premiers entraînements en fractionné avec Xuoan et Gérald, bon temps au Paris-Versailles, préparation sérieuse et alimentation à peu près correcte. Ce sont peut-être les kebabs hebdomadaires et les écarts qui m'ont mis dedans. J'avais la sensation d'aller vite et de ne jamais être fatigué mais en même temps, je n'avais pas l'impression de me donner à fond. Le minimum syndical donc car dans les deux derniers kilomètres j'ai bien accéléré et je tenais encore très bien, d'autant que quelques heures plus tard, je ne ressens plus vraiment de la fatigue. J'ai donc un certain sentiment de frustration là maintenant qui se dissipera sans doute avec le temps. De plus ma nuit fut très courte également, à peine trois heures de sommeil, je n'arrive pas à me relaxer la veille d'une grande course à l'instar du Paris-Versailles où j'avais dormi deux heures trente.
Le Rendez-vous des Copains
Il y avait quand même du monde, j'avais une vingtaine de copains qui couraient et bien que je sois arrivé avec Jean-No, je suis parti avec Ruben, Raphaël et Xuoan alors que j'avais croisé Paul entre le Carousel et les vestiaires, on ne s'est plus retrouvés après.
(Crédit photo : Louise Koechlin)
Au KM18 je retrouve ppC qui était encore frais et dans le dernier kilomètre, Stephen qui se fend d'un sprint impérial. Je croise Louise et Christophe peu après la ligne d'arrivée et Jean-No et Gérald Bonne Etoile dans la zone allouée aux vestiaires et à la récupération. Je reçois les textos des temps de Greg Clavel et Julien Crespel, 1h42 tous les deux alors que ma montre indique un modeste 1h50 lorsque je passe sur le tapis de chronométrage final. Mon pote Paul Burési termine en 1h45 et mon frérot Bao 1h46 tout rond. La plus forte c'est Sophie qui pour sa première participation à une course officielle nous présente un excellent 1h38, Wahouuuuu t'es extra !!! (Départ des 20 km de Paris 2009, crédit photo : Xuoan Duquesne)
Résumé de la Course
KM0 : Arrivés à l'arrière, Xuoan, Raf, Ruben et moi commençons la montée de l'avenue des Nations Unies sur un kilomètre où l'on piétine plus qu'autre chose. Les accélérations ne sont pas évidentes et de toute façon il ne faut pas partir trop vite dès le début. Raf nous dit que l'on n'est pas dans les 1h50 et il force l'allure aussitôt suivi par Xuoan et ses Spira qui font des bruits de ressorts et me perturbent un peu.
Je les suis comme je peux mais déjà je ne me sens pas trop en forme, je sue à grosses gouttes et deviens tout fiévreux.
Le KM5 est franchi au bout de 27 minutes malgré tout ce qui est pas mal du tout car on est sur des bases de 1h48 aux 20K. Dans le bois de Boulogne je les perds et je me raccroche désespérément à une joggeuse qui avait un rythme soutenu que je pouvais suivre. On dépasse pas mal de gens mais on ne va pas beaucoup plus vite que l'allure générale.
KM10, on sort du bois et c'est le bitume, gros ralentissements aux ravitaillements, je ne prends que du liquide car ca fait du bien et que j'ai bien mangé la veille et le matin.
Je ne sais plus quelles rues on a parcourues car je suis fiévreux et je ne fais que regarder le pavé parisien et le rythme de celui qui me précède. Au KM11, on arrive sur les quais et cela piétine à nouveau car on se retrouve à un goulot d'étranglement. On prend son mal en patience et je tente de relancer l'allure mais c'est dur car énormément de coureurs font obstruction bien malgré eux.
C'était toujours comme cela, quand je me sentais bien j'étais bloqué et quand j'avais un espace pour passer, je n'avais plus de jus pour m'engouffrer dans la brèche.
Je me sentais usé et fatigué dès le début de la course, peut-être la crise de goutte inopinée du jeudi ou bien mes 78 kilos au départ. J'en ferais quatre de moins à la fin. On approche déjà de l'arrivée au KM15. Les kilos s'enchainent assez vite car je dépasse énormément de runners. Les rampes sous les ponts de l'Alma, du cours Albert Ier et du pont de la Concorde sont casse-pattes mais je tiens bien surtout grâce à mon Paris-Versailles d'il y a quinze jours. Après le Pont Royal, dernière ligne droite interminable où je croise le coureur qui transporte une Tour Eiffel en carbone et bonne surprise au KM18, je vois ppC qui termine tranquillement sa course. J'essaie de relancer une dernière fois quand je croise au KM19 Stephen qui souffre un peu plus et qui me propose un sprint final de toute beauté. Je bondis et m'envole bien plus vite que les autres runners, regarde ma montre pour constater mon chrono : 1h50'45'' alors que l'année dernière mon temps officiel avait été de 1h50'04''.
(Crédit photo : Xuoan Duquesne)
Je retrouve Christophe et Lou qui attendent ppC et retrouve donc Jean-No et Gérald Bonne Etoile dans l'enceinte des vestiaires pour une séance d'assouplissement. On est bien contents malgré tout d'avoir terminé entier et on parle déjà de nos futures courses. C'est cela les sportifs du dimanche. Le temps a bien tenu, il faisait moche mais au moins il n'a pas plu.
Le premier homme a terminé en 59'33'' le Kenyan Dieudonné Disi à 20.15 km/h et la première femme Mirriam Wangari en 1h05'30'' à 18.32 km/h.
L'essentiel est que c'est bien sympa de courir avec tous ses potes, je vais maintenant me concentrer sur mon prochain gros objectif à venir, le semi-marathon de Paris qui aura lieu le 007 mars 2010 !
bah imagine ceux qui devaient etre là et qui sont restés dans leur lit..
bref pas en état de le faire et j'ai des scrupules depuis ce matin
Rédigé par : Frogita | 11 octobre 2009 à 17:07
bah t'inquiète, je te retrouverai avec plaisir pour la prochaine course, tu nous reviendras plus performante que jamais !
t'embrasse
Rédigé par : giao | 11 octobre 2009 à 17:27
@Giao: bravo pour ton temps de 1h45 (cf. ton tweet) ! Je suis déçu qu'on ne se soit pas croisé. J'ai fait mieux que l'année dernière, 1h49 mais je suis vert aussi de pas avoir eu beaucoup d'occasion d'accélérer quand je le pouvais. Je ne sais pas, faut peut-être arriver très tôt pour ne pas avoir trop de monde devant toi ;)
@ bientôt pour une prochaine course
Rédigé par : Nael | 11 octobre 2009 à 18:11
coucou Naël c'est vrai que c'est frustrant tout ce monde en même temps c'est tout ce qui fait le charme de l'épreuve
Dur dur de se frayer un chemin parmi les centaines de coureurs que l'on croise sur son chemin et à chaque fois que l'on veut placer une accélération il faut parcourir plus de distance
Il faut sans doute arriver tôt et se placer devant pour ne pas avoir ce genre d'inconvénient la prochaine fois
Espérons qu'au semi-marathon de Paris, ca sera plus facile à gérer
Rédigé par : giao | 11 octobre 2009 à 18:19
hé hé génial ce p'tit compte rendu... déçu de ne pas t'avoir croisé!
Rédigé par : rygo | 11 octobre 2009 à 22:17
Oui merci Giao pour ce compte-rendu et bravo pour ta course !!
Pour info, je suis arrivée tôt vers 09h15 environ, j'étais donc pas trop mal placée pour le départ. Mais ça n'a pas empêché les gênes que vous évoquez tous avec les autres coureurs. J'ai aussi eu droit aux bousculades, aux coups de coudes, aux dépassements plus ou moins maîtrisés et aux différences de rythmes qui cassent inévitablement l'élan...
Ceci étant, pour une première participation à une course je suis ravie et je me suis bien fait plaisir !
A très bientôt, bisous
Rédigé par : Sophie | 12 octobre 2009 à 10:22