Arrivé à 9h33 sous la Tour Eiffel par le RER C avec mon acolyte Jean-Noël de toutes les courses depuis pas mal de temps maintenant, nous retrouvons Victor Tiblond et Cédric Ringenbach sur la ligne de départ.
A 10h, le signal est lancé et nous franchissons la ligne à 10h14 point de départ de notre chronométrage réel, parmi les coureurs Chantal Jouanno Secrétaire d'Etat chargée de l'écologie et Jacques Bravo maire de Paris IXème et père de mon pote iron-man Vincent qui a déjà fait l'épreuve en 1h06'40''.
Nous commençons fort Cédric et moi pour tenir le rythme de 12km/h sur les six premiers kilomètres entre Paris et Issy-les-Moulineaux soit 5 minutes au kilomètre. Tout le monde nous dépasse mais notre rythme est calé et on progresse très bien.
Tout le monde est préparé pour la Côte des Gardes mais elle reste un superbe obstacle à franchir.
Victor me récupère juste avant la Côté et attaque la montée de façon magistrale sans fléchir, je ne le retrouverai plus avant l'arrivée dans cinquante-neuf minutes. La montée fait 2.200 m avec une pente de 6 à 9% et justifie à elle seule tous les exercices pliométriques que l'on peut faire pour muscler ses jambes et ses mollets. J'attaque avec un rythme de diesel mais mon but n'est pas de la passer à toute vitesse, c'est de la grimper sans m'arrêter et marcher comme le font pas mal de runners partis comme des trombes dès les premiers cent mètres la fleur au fusil. Peu avant l'entrée de la forêt, une femme crache ses tripes tellement elle a accusé le coup, mais dans l'ensemble tout le peloton repart de plus belle et galvanisé par le passage du mur, force le rythme. Le plus dur est passé mais il reste un passage difficile. Nous nous retrouvons en pleine forêt et là c'est magnifique. Le soleil brille au-dessus des arbres et un petit vent frais nous fait du bien tout comme la boisson énergétique qui nous est distribuée au second ravitaillement. J'appelle cela les montagnes russes, la topographie fait que cela monte cela descend sans arrêt. La méconnaissance totale du parcours et la trop petite confiance en mon potentiel fait que je me retiens de tout lâcher et ne fait que d'assurer la course contrairement au plus grand nombre qui me dépasse allègrement : des femmes, des hommes, des petits, des vieux et des gros.
La dernière côte de Viroflay à Versailles a été particulièrement éprouvante et annonçait l'arrivée au Château sur l'interminable avenue de Paris de 1.5 km après avoir passé les portes. Cette avenue est très large, ce qui fait que l'on a curieuse impression de ne pas avancer. J'ai attendu les 300 derniers mètres pour lâcher un sprint ultime à 18 km/h qui m'a donné la sensation agréable de voler au-dessus de tous mes camarades coureurs. Il faut maintenant que je me mette sérieusement au fractionné pour arrêter d'être une tortue et de voir des progrès significatifs. Mais bon 1h31'47'' ça va car je visais 1h35.
Prochaine étape les 20 km de Paris et il y aura du beau monde le 11 octobre prochain !
(Crédit photos : Endurance Shop, Akunamatata)
sérieux... vu les évènements des derniers jours fatiguée, stressée et enfumée... ça ne va pas donner grand chose
Rédigé par : Frogita | 29 septembre 2009 à 10:31
je viens de voir chez toi, bon courage je t'embrasse
Rédigé par : giao | 29 septembre 2009 à 10:45
ça donne envie tout ça !!!
vivement le 11 ;-)
Rédigé par : rygo | 29 septembre 2009 à 11:28