860.- Comme tous les films de Soderbergh, le biopic est long à démarrer et le réalisateur prend le temps de dépeindre le tableau socio-politique de l'époque avant de zoomer sur les combats de la guérilla menés par le sympathique Ernesto campé par un Benicio del Toro récompensé par le Prix d'Interprétation à Cannes 2008.
Le film est mou au début du point de vue de l'action mais devient de plus en plus prenant. C'est un film intelligent, une belle leçon vivante d'histoire entrecoupée d'images reconstituées de la visite du Che à New York en 1964. Bien qu'il soit Argentin, Che rejoint le Mouvement du 26 juillet, le M-26 de Fidel Castro pour renverser le dictateur au pouvoir de Cuba, Fulgencio Batista, au pouvoir de 1933 à 1959, année de son renversement.
Le film fourmille de détails intéressants et l'interprétation de Benicio del Toro est criante de vérité, il est habité par le rôle. Il y a des longueurs mais c'est un film à grand spectacle qui fait du bien à notre cerveau car il nous apporte beaucoup d'informations. En bref, j'ai bien aimé.
"Che - 1ère Partie : L'Argentin" de Steven Soderbergh avec Benicio del Toro (Ernesto), Catalina Sandino Moreno (Alaida), Demian Bichir (Castro)
pareil long et début et à la fin je me suis dit "m'enfin la suite quoi!!"
Qu'est ce qu'ils sont sex les révolutionnaires...
Rédigé par : Frogita | 12 janvier 2009 à 15:38
Oui ils sont cheveux au vent et ténébreux les révolutionnaires au cinéma, il n'empêche que j'ai vu sortir un tee-shirt à l'effiche du Che sur la base de la célèbre photo de Korda, mis en vente à 514 €. La révolution coûte cher et n'est pas réservée aux plus démunis !
Rédigé par : giao | 18 janvier 2009 à 00:09