inZeSentier

La derniere de Claire Solen au Petit Gymnase

854.- Lundi 29 décembre à 21h30, Claire et ses musiciens Jean-Pierre, Daniel, Raphaël et son régisseur Philippe ont joué pour la dernière fois de 2008 au Petit Gymnase boulevard Bonne Nouvelle. Que d'émotions ! Trois rappels ont à peine suffi à combler de joie la foule en délire dont nous la petite troupe composée d'Anouk, Maria, Gaëlle, Marie, Pierre, Christophe DP Bogoss et votre serviteur.
Pour moi, encore un plaisir de la voir sur scène chanter, jouer la comédie et danser avec grâce ;o) Je ne connaissais pas Daniel l'autre pianiste qui était là pour la dernière, très talentueux également même si j'ai une nette préférence pour Raphaël qui égrenne les notes et les harmonies avec un talent assez exceptionnel alors que Daniel a plus tendance à plaquer des accords sauf dans les mélodies andante où les notes soulignent le thème en le reprenant selon diverses variations.
Pour fêter la dernière, nous sommes tous allés prendre un pot au Delaville en présence notamment de l'un des producteurs Gérard Gouéry et je constatais d'un oeil amusé que Raphaël avait déjà ses groupies.
Vivement le retour de Flash et au plaisir de revoir Claire dans une pièce de théâtre, Raphaël en auteur de sa comédie musicale et Daniel sur scène pour accompagner une autre chanteuse de talent, mais ceci est une autre histoire.
Merci Miss Claire, tu es formidable et je t'embrasse fort.
 
"Claire Solen, Flash" de Franck Thomas, musiques de Hervé Devolder avec Claire Solen et ses musiciens Daniel, Jean-Pierre et Raphaël

Largo Winch de Jerome Salle avec Tomer Sisley

853.- J'avais adoré Anthony Zimmer avec Sophie Marceau et Yvan Attal, pas l'histoire mais l'ambiance, la musique, les décors soignés et la réalisation.  J'ai découvert son second long métrage et je n'ai pas été déçu du voyage avec Largo Winch. Quel buzz autour de ce film quand même, je me rappelais la fin 2007 ou les premiers jours de janvier, la production avait déjà placardé les murs du métro avec l'affiche du film, gonflés de nous allécher avec ce film un an avant, c'est ce qui s'appelle susciter le désir, créer le manque et l'attente.
Beaucoup ont dit de Tomer Sisley que c'était un mauvais choix pour le rôle, ce n'est pas un mauvais choix c'est un mauvais acteur. Il n'est pas très convaincant dans le rôle de l'écorché vif qui se trouve propulsé à la tête d'un empire avec son air nonchalant et son je m'en foutisme flagrant.
Il parle quatre langues il est vrai dont l'anglais impeccable, l'italien perfetto et un serbo-croate-bosniaque à s'y méprendre mais vu que je n'y comprends rien cela n'a pas trop de poids cette dernière appréciation. Il est grand, musclé, beau gosse avec des traits fins mais quel coup de chance pour lui d'avoir été casté pour le rôle-titre. La preuve si besoin en était que l'on peut avoir un mauvais acteur et réussir un bon film avec une réalisation qui tient debout et une formidable histoire et un scénario solide.
Kristin Scott Thomas est juste parfaite dans le rôle de l'executive woman assoifée de pouvoir comme j'en ai rencontrées parfois et Gilbert Melki juste excellent dans le rôle du protecteur bienveillant de Largo.
Cet acteur sais jouer avec autant de sincérité le "Look ze Ring !" de Peter Allaoui dans La Vérité que le rôle touchant d'un père de famille ou celui du bras droit mentor d'un magnat de la finance internationale.
Cette ascension au pouvoir d'un héritier de la finance me fait penser à Money un bon navet adapté du roman éponyme de Sulitzer qui m'avait passionné pour son évocation romancée des arcanes du pouvoir et des jeux qui se déroulent tout en haut de la pyramide alimentaire, d'ailleurs Eric Stolz aurait fait un bien meilleur Largo Winch.  Au final, un bon film de divertissement avec une belle musique, un bon scénario, quelques cascades mais pas trop. Vivement le second volume et j'aurai encore à ce moment-là une touchante pensée, un pincement au coeur pour mon ami 4Largo !

"Largo Winch" de Jérome Salle avec Kristin Scott Thomas, Mélanie Thierry, Gilbert Melki et Tomer Sisley

Jean-Francois Cayrey le One-Man-Show

852.- Avec mon acolyte Cyrille, le Hitch de la blogosphère, j'ai découvert Jean-François Cayrey, Jef pour les intimes, qui faisait son show pendant 60 minutes avec son compère et co-auteur Yohann qui assure la régie en coulisses.  (Crédit photo : Jean-François Cayrey)
J'avais mis sur son Wall de Facebook que je viendrai car après la déception Timsit, je voulais voir un spectacle de qualité et bien je n'ai pas du tout été déçu bien au contraire. 
 On m'avait dit du bien de lui et je m'attendais à du très bon, j'ai été surpris au-delà de mes attentes. Ce gars-là a un talent fou fou fou, limite dingo. Son arrivée en Elvis est bidonnante, le style stand-up est assez fluide et les transitions naturelles.  L'imitation de borloo est carrément tordante et le meilleur, le sketch sur la pénibilité du travail des profs en France est du grand art cousu de fil d'or.

Grâce à lui les grands pourront s'amuser à DreamLife sur leur console Wii.
Il y a zéro effet de lumière, aucun effet spécial et quasiment pas de musique mais le talent est bien là, sur scène à l'état pur et on se fait des abdos à force de rire aux larmes comme plusieurs dans la salle ce soir !
Jef  Cayrey a le style Gad Elmaleh de l'humour gentil sans vouloir être à tout prix consensuel et bien pensant. Il n'est pas franchement méchant mais titille là où ca fait du bien et trop du bien.
"Jean-François Cayrey" au Théâtre LE LIEU, 41 rue de Trévise 75009 Paris

Bientot noel, les cadeaux pour les fins de mois difficiles

851.- Tout augmente, même la café du distributeur qui est passé de 30 centimes à 35 centimes soit 17% d'augmentation, c'est de l'abus pour moi qui suis à 5-6 cappucinos par jour. En plus j'ai des problèmes de thune, j'allais retirer de l'argent pour compléter les 90 euros de chèques cadeaux que ma boîte nous a généreusement octroyés sur la paye de novembre et j'ai eu une fin de non-recevoir sous la forme "autorisation refusée" de tous les distributeurs à billets que j'ai rencontrés ce samedi.

Qu'est ce que cela peut empoisonner la vie les problèmes de thune.
Elle avait bien raison mon amie Lydie de dire "La vie est plus simple quand on a de l'argent". Elle ne parlait pas d'elle, qui élève seule ses deux enfants de 21 et 19 ans, mais de tous ces gens que l'on cotoye et qui se demandent s'ils ne vont pas changer de Reflex plus tôt ou s'ils vont passer d'un 7m à un 9m pour faire de la voile cet été.
Je contrôle mon compte en banque tous les jours sur internet et ces messieurs du Crédit Agricole me prennent 8 euros de commission tous les mois sur chaque transaction litigieuse car mon compte est à découvert et qu'ils consentent à débiter mon compte pour les impôts ou les emprunts.
J'ai calculé que la somme de mes charges fixes nécessaire à payer les emprunts immobiliers, prêts à la consommation, impôts, EDF, carte UGC illimitée, Intégrale pour le transport, téléphone, MACIF, mobile, internet représentent 91.21% de mes revenus nets. Fichtre.
Je n'avais pas réalisé que ma situation était si tendue voire critique à ce point depuis que j'ai baissé mes revenus de façon drastique et que j'ai augmenté mes charges avec inZeSimplon.
D'ailleurs mon directeur d'agence qui vient de m'appeler ce matin ne dira pas le contraire puisque j'ai creusé bien au-delà de mon découvert autorisé, je ne peux même pas dire que c'est la faute à Bernard Madoff.
  "Monsieur Giao il faut réagir et vite ! Vous devez freiner vos dépenses et stimuler vos rentrées d'argent."

Heureusement que j'ai ma famille et des amis comme Catherine prêts à me donner un coup de pouce lorsque je suis un genou à terre.
Un jour la femme de mon pote Vince m'a sorti "Ce qui me suprend le plus chez toi, c'est ta capacité naturelle à te sortir d'une situation qui semble désespérée !", cette phrase me redonne du courage et me pousse à aller de l'avant, YALAAAAHHHHH !!!

Secret Defense de Philippe Haim avec Gerard Lanvin et Vahina Giocante

850.- Mardi soir, c'est le jour où Marc Boubli et Pierre Fernandez passent au Lieu. C'est également un jour calme pour moi, la veille des sorties du cinéma et l'occasion d'une séance de rattrapage pour les films que j'aurais éventuellement raté. Je suis allé voir le dernier Gérard Lanvin avec Christophe DP Bogoss après un footing de la station RER C de Issy Val de Seine au terminus de la ligne 8 à Balard, une course dans les corridors du métro et un V.I.B. au McQuick.
C'est un excellent thriller à la française qui ne veut pas imiter une quelconque superproduction américaine avec de beaux rôles pour tous les acteurs principaux qui ne sont pas ce qu'ils semblent être. L'histoire est un peu alambiquée mais quel plaisir de revoir Simon Abkarian juste parfait en méchant machiavélique et Vahina Giocante beaucoup plus expressive qu'il n'y parait.
Tous les autres comédiens sont convaincants avec une mention particulière pour Nicolas Duvauchelle, Monsieur Ludivine Sagnier dans le civil, qui a su casser son image beau gosse pour un rôle d'écorché vif et manipulé plutôt émouvant. Il n'y a pas de grosse scène d'action mais le suspense est présent à chaque seconde et le scénario tient la route du début à la fin qui nous réserve son lots de surprises lorsque les masques tombent et les langues se délient.
Le film est très réaliste et on se demande où est la réalité où est la fiction ?
Et fort heureusement, le chien Uthar n'a pas été maltraité durant le tournage alors allez-y !

"Secret Défense" de Philippe Haïm avec Gérard Lanvin, Vahina Giocante, Nicolas Duvauchelle, Aurélien Wilk et Simon Abkarian

Ventes de Nasty aux encheres chez Artcurial

849.- J'ai pris une journée de RTT pour la passer sur les Champs Elysées à l'occasion d'une vente aux enchères spéciale Street Art chez Artcurial dans l'Hôtel Particulier de la Famille Dassault au début des Champs Elysées.
 LOT 221

CRASH (John Crash Matos dit) (né en 1961 -) 
LUSH DAGGERS, 1990 
Peinture aérosol et laque sur toile 
signée, titrée et datée "11/90" au dos 
Hauteur : 228,50 Largeur : 328 cm 
Provenance : acquis directement de l'artiste par l'actuel propriétaire 
Estimation 30 000 - 40 000 €

C'est la première fois que j'assiste à une vente aux enchères. L'hôtel particulier est très chic et il faut grimper deux étages pour arriver à grande salle des ventes où sont exposés quelques lots. Les places assises sont toutes prises par des enchérisseurs enregistrés qui ont un numéro d'acheteur. Je tenais à y aller car une plaque de mon ami NASTY était mise en vente.  
LOT 241

NASTY (né en 1974 -) 
SANS TITRE (PLACE D'ITALIE), 2007 
Peinture aérosol sur plaque de métro émaillée 
signée en bas vers la droite, contresignée et datée "2007" au dos 
Hauteur : 95 Largeur : 83 cm 

Estimation 2 000 - 2 500 €

Quelle promotion ! Après Drouot, Artcurial, sa cote commence à monter très haut.
C'est la crise pour tout le monde, apparemment pas pour les oeuvres d'art vu les croutes qui partent à des sommets vertigineux. L'art urbain est l'apanage de happy fews qui se comptent sur les doigts de la main : Crash, Futura, John One, Martha Cooper, Nasty dont les oeuvres font l'objet de luttes parfois féroces. Le milieu est feutré mais les sommes sont bien folles. J'étais situé à côté d'un monsieur qui est parti avec une oeuvre à 9.000 euros, avec mon surendettement j'en avais des sueurs !
  Pour nous remettre de nos émotions, nous avons pris un verre au Virgin Café avec Maxime et Laetitia. On atterrissait tout doucement de ce milieu un peu particulier de l'art.
Une journée RTT bien sympa !

Le Jour ou la Terre s'arreta avec Keanu Reeves

848.- L'affiche était belle, la bande annonce prometteuse avec Jennifer Connely, Keanu Matrix Reeves et John Cleese entre autres.  Malheureusement on est manifestement en présence d'un superbe navet 3 étoiles avec des moyens gigantesques, des effets spéciaux, de bons acteurs qui tentent de sauver les meubles mais un scénario inexistant qui est un copier-coller d'idées maintes fois vues et revues au cinéma. L'arrivée des aliens sous forme de sphères venues annoncer la fin du monde comme dans Independance Day, un New York complètement vidé de ses habitants tel Je suis une Légende et une scène d'interrogatoire qui fait penser à Matrix font que le film manque totalement d'originalité.
Les spectateurs s'ennuient de bout en bout et cela s'est entendu jusqu'au métro, il n'y a rien à sauver de cette grosse bouze qui ne sert qu'à nous soutirer nos 9,90 euros de la séance de cinéma.

"Le Jour où la Terre s'arrêta" de Scott Derrickson avec Keanu Reeves, Jennifer Connely, Kathy Bates et John Cleese

Patrick Timsit a la Cigale

847.- Jeudi soir j'étais à Pigalle pour voir Patrick Timsit à la Cigale avec la pétillante et craquante Gaëlle. Quelle déception ! Pour 50 euros chacun, nous avions l'impression d'avoir payé la salle, l'attachée de presse, le beau costume de Timsit et les gardes du corps (c) OS.
Timsit est méchant sans l'être vraiment, les textes ne sont pas trop fouillés et il cabotine sur des sujets maintes fois rebattus : le racisme, les religions, les nouvelles technologies.
Le début est bien quand il explique comment il voulait préparer une entrée digne de cette salle de concert mythique, quelques bonnes idées ici et là surnagent comme les enfants sont des radins et Marc Lévy.
Son imitation de Sarkozy ne vaut pas celle de Gaspard Proust et la profondeur des textes de Bruno Gaccio et Jean-François Hallin dans ce cas est loin d'égaler ceux de Sarah Llopis Llorca et Pierre Fernandez. C'est sûr, Patrick Timsit est une star reconnue mais son spectacle est bien décevant pour 13 ans d'absence sur scène. Heureusement qu'il conclut son show par le rappel de Voyage à Koumak, son super sketch qui démontre que tout au contraire du bon vin, il ne s'est pas bonifié avec le temps.
Il reste qu'en technicien, j'ai bien apprécié les fumigènes, la découpe et les poursuites et les spots qui traçaient des traits de lumière sur la scène.
Merci Gaëlle pour cette sympathique soirée malgré tout !
Devinette : Un père et son fils ont 36 ans à eux deux, le père a 30 ans de plus que le fils. Quel âge a le fils ?!?

"Patrick Timsit, The One Stand-Up Show" à La Cigale

Chat et Souris avec Francis Perrin et Jean-Luc Moreau

846.- Mercredi soir je suis allé voir cette pièce avec la charmante Gabi au Théâtre de la Michodière.  Détail amusant, la jeune et jolie allemande ne connaissait ni Jean-Luc Moreau ni Francis Perrin qui m'ont amusé plus jeune dans la série Merci Sylvestre pour l'un et dans plusieurs films au cinéma pour l'autre dont le cultissime On a volé la Cuisse de Jupiter.
Sur une mise en scène double très astucieuse, on entend beaucoup de portes claquer et on se régale à voir Perrin et Moreau bondir et rebondir dans tous les sens. Sachant que ce dernier a 64 ans cette année, on se rend compte qu'il a vraiment la pêche !
De toute façon, là n'était pas le plus important, j'étais très content de revoir Gabi et j'ai passé une très bonne soirée en sa compagnie !
"Chat et Souris" de Ray Cooney mise en scène par Jean-Luc Moreau avec Murielle Huet des Aunay, Benjamin Wangermée, Bunny Godillot, Cécile Magnet, Marc Bertolini, Jean-Luc Moreau et Francis Perrin 

Le Prix de la Loyauté de Gavin O'Connor avec Edward Norton, Colin Farrell et John Voight

845.- C'est un film familial de flics irlandais qui rappelle Ennemis Rapprochés avec Harrison Ford ou La Nuit nous Appartient avec Joaquin Phoenix.  Edward Norton campe un policier qui doit retourner sur le terrain suite au meurtre de quatre de ses confrères à la recherche d'un dealer. Le film est très long, il est servi par de bons acteurs avec l'excellent Edward Norton égal à lui-même, l'inquiétant Colin Farrell et le trop gentillet Noah Emmerich que je n'avais pas revu de puis l'efficace Cellular avec Kim Basinger.
Le suspense est bien mené mais on voit trop rapidement qui est gentil, qui est méchant et le dilemne qui se pose aux différents protaganistes qui veulent suivre le code des flics "protéger les siens", tout en restant intègres.
Je me suis donc endormi au début mais j'ai pris un peu de plaisir à voir évoluer Edward Norton dans son enquête même s'il n'est jamais vraiment en danger.

"Le Prix de la Loyauté" de Gavin O'Connor avec Edward Norton, Colin Farrell et John Voight