829.- L'affiche était alléchante avec Beau Bridges, Mila Kunis et Mark Wahlberg, au final il ne reste qu'une bouze bien ennuyante.
Il s'agit de l'adaptation d'un jeu vidéo et le style est ni plus ni moins qu'un copier-coller de films récents comme Constantine avec Keanu Reeves pour les démons ailés et de Sin City pour le style B.D. à la Frank Miller. Concernant les scènes de bastons, il y en a très peu et elles sont des redites en moins bien de Matrix avec le bullet point en retourné, voire de Leon et le comando militaire à l'assaut du héros blessé. L'histoire se résume en trente secondes dans le bureau de Chris O'Donnel le Robin de Batman et Robin qui s'est empâté : un flic est à la recherche de l'assassin de sa femme qui travaillait dans un bureau pharmaceutique. Derrière une mythologie à peine effleurée, celle des walkyries, le spectateur assiste médusé à une succession de poncifs au ras des pâquerettes.
Même la courte contribution de la talentueuse Olga Kurylenko héroïne de 007 ne relève pas le niveau de l'ensemble.
Une morale à la "oeil pour oeil, dent pour sabre", à savoir il faut faire sa propre justice par les armes et des héros à la psychologie sommaire, comme moi vous tomberez de sommeil tellement les nouveaux éléments sont longs à venir, même si vous avez laissé votre cerveau à l'entrée.
"Max Payne" de John Moore avec Mark Wahlberg, Mila Kunis et Olga Kurylenko
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