888. Douze ans après les manipulation du tristement célèbre trader qui a provoqué la faillite de la plus prestigieuse banque anglaise, la Barings, la Société Générale a révélé au monde entier qu'elle avait son Nick Leeson. En effet un trader parisien qui avait travaillé au Back Office et qui en connaissait les faillites du contrôle, a "dissimulé ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives".
Son nom ? Jérôme KERVIEL, un breton actuellement introuvable !!! Sans en doute en fuite dans le Landerneau ...
C'est le retour du compte 888.888 qui permettait à Leeson d'équilibrer ses comptes à hauteur d'une perte "abyssale" pour l'époque de 1.4 milliards de dollars.
L'ironie est que la faillite de la banque de 233 ans avait permis de créer des postes tels que les "compliances officers" chargés de renforcer le contrôle des risques dans les banques d'investissements.
A cette perte de 4,9 milliards d'euro s'ajoute les 2 milliards dû aux subprimes des ricains.
Daniel Bouton en reste pantois et l'action de la Sogé a été suspendue.
Ce qui me sidère c'est qu'une banque va te prendre la tête pour te prêter 150.000 euros alors qu'un gamin de 30 ans joue avec 4 milliards et les perds en risquant au maximum dix années de prison.
C'est quand même curieux avec tous les moyens de contrôle de la SG, que Jérôme Kerviel soit le seul coupable. Il n'a rien d'extraordinaire : frais émoulu de l'Université de Lyon II avec un Master en Finance de Marché en poche en 2000, il intègre la banque où il travaille 8 ans comme cambiste avec un salaire plutôt sur la fourchette basse pour ce genre de poste.
Comme d'habitude nous ne savons rien et tout sera peut-être un jour dévoilé.
(Crédit Photos : Jean-Pierre Muller AFP/Archives ¦ Siège de la Société Générale à La Défense)
(ZeClip : Linkin Park - In The End)
It starts with ...
One thing, I don't know why, It doesn't even matter how hard you try
Keep that in mind, I designed this rhyme, To explain in due time
All I know ...
Time is a valuable thing, Watch it fly by as the pendulum swings
Watch it count down to the end of the day, The clocks ticks life away
It's so unreal...
Didn't look out below, Watch the time go right out the window
Trying to hold on, But didn't even know, Wasted it all just to
Watch you go ...
I kept everything inside and even though I tried, It all fell apart
What it meant to me, Will eventually, Be a memory, Of a time when
I tried so hard, And got so far, But in the end
It doesn't even matter, I had to fall, And lose it all
But in the end, It doesn't even matter
One thing, I don't know why, Doesn't even matter how hard you try
Keep that in mind, I designed this rhyme, To remind myself how
I tried so hard ...
In spite of the way you where mocking me, Acting like I was part of your property
Remembering All the times you fought with me
I'm surprised, It got so far, Things aren't the way they before
You wouldn't even recognize me anymore, Not that you knew me back then
But it all comes back to me
In the end ...
You kept everything inside and even though I tried, It all fell apart
What it mean to me, Will eventually, Be a memory, Of a time when I
I tried so hard, And got so far, But in the end
It doesn't even matter, I had to fall, And lose it all
But in the end, It doesn't even matter
I put my trust in you, Pushed as far as I can go
And for all this, There's only one thing you should know ...
Excellent billet. On déclare à la Société Générale que "Jérôme Kerviel n'était pas une star. Il n'était payé que (sic) 100 000 euros, bonus compris". C'est vrai, à peine de quoi se payer une semaine d'avocat, le pauvre.
Rédigé par : Jean-Christophe | 24 janvier 2008 à 22:45
Merci mon Ami, cela me fait plaisir, d'autant que le compliment vient du Père du BarCamp Bank qui a des antennes dans le monde entier !
Rédigé par : giao | 25 janvier 2008 à 11:37
Mdr !!!
Rédigé par : Ptit bigorneau | 25 janvier 2008 à 13:36
ah bon, c'est un cousin à toi, Ptit Bigorneau ?
Rédigé par : giao | 25 janvier 2008 à 14:11
Quelques jours avant et ils faisaient 1,2 milliards de bénef sur les positions en question... Kerviel a passé le dimanche avec ses patrons pour soi-disant s'expliquer.
Un gros chèque lui aurait-il suggéré de prendre la faute sur lui et couvrir uune partie des pertes dues au subprimes??
C. en direct de la rédaction de l'Inquisiteur.
;o)
Rédigé par : christophe | 26 janvier 2008 à 10:31