inZeSentier

Soirée de lancement du DVD de Olivier Sauton

578. - Plutôt que d'organiser une séance de dédicace à la Fnac des Ternes ou bien une mise en vente à minuit au Virgin Megastore des Champs Elysées dans le style de la sortie du dernier Harry Potter, Olivier a choisi pour son premier DVD intitulé "Jouer un 25 décembre", l'écrin de mon loft parisien - c'est beau de rêver - pour mettre en vente les galettes inédites à un prix défiant toute concurrence.
Les guests-stars étaient nombreuses et de qualité : Nathalie, Marie-France de Saint Germain, Ngo, Sonia, Florence, Stéphane, Christophe et aussi Patrick Adler, Gilles Tessier, Philippe Aris,  Coco et Jean-Luc, Sihame, Matthias - mon Maître régisseur himself - Dejana, Baptiste et tant d'autres.
Quelle belle soirée en réalité ! Tout d'abord car le public de Mister Sauton est essentiellement féminin  et parce que toutes les personnes présentes étaient charmantes et que tout le monde discutait avec tout le monde. Buffet à volonté, champagne, boisson à gogo plus le DVD pour une somme modique avec séance de dédicace.
C'était impressionnant de voir la pile de DVD se réduire comme une peau de chagrin et de voir la file d'attente des fans venus faire signer leur exemplaire collector avec la numérotation de leur idole.
Merci mec pour nous faire vivre d'aussi chouettes moments que celui-là.
LES PHOTOS (Crédits : Dejana)
J'ai le numéro 0, commandez vite le vôtre sur le site officiel !

Ah les belles Bacchantes

577. - Soirée mémorable encore avec mon ami Maurice l'Alsacien de retour à Paris. Avec la team strasbourgeoise des français dits "du bord" - nous, on est la "France de l'intérieur" - nous avons commencé avec un apéro chez Isa au Café Caumartin suivi d'une dégustation qui tient bien dans l'estomac dans le restaurant "Les Bacchantes".
Momo m'avait si formidablement vanté les bienfaits de l'os à moelle en entrée que je les ai suivi, mais quel dîner gargantuesque : un Saint Joseph pour accompagner la terrine de biche "maison", le poulet fermier maison agrémenté des pommes rissolées et le confit de canard, c'était divin.
Personnellement, je préfère dorénavant encourager les jeunes tables comme "Chez Garance" mais c'est quand même bon parfois de revenir à ses valeurs-refuge comme le Gavroche ou les Bacchantes.
Et quelles valeurs ! Après un dernier rhum cubain en guise de digestif, c'en était fait du giao. Le moment partagé était bien sympathique avec les Staples-boys de Survilliers: Stuart Barkley un authentique rosbif exilé à Anvers et Richard le fonctionnel strasbourgeois de passage à Survilliers en passant par la Gare de l'Est, des vrais consultants eux, pas des juniors sortis d'école de la commerce qui se la jouent stars du conseil !
Nous étions tranquilles pour boire le dernier verre chez Isa, juste en face de la sortie de l'Olympia puisqu'en ce moment, c'est Gad Elmaleh. En effet, après Gad, le public ne s'attarde pas au Café des Artistes pour prendre un dernier verre ou même une noisette. Cela craint car il affiche complet et ce, pour sept semaines d'affilée !
J'aurais aimé le voir, après qu'il m'ait quelque peu dérangé par son bruyant rire, lorsque nous étions allés voir François-Xavier Demaison au Casino de Paris.
Ah les vedettes, elles se croient autorisées à tout faire ! En tout cas, merci Momo pour la soirée et tes potes Richard et Stuart, ainsi que Célestin sont bigrement sympatoches ;o)
"Chez Isa, Café Caumartin" 13, rue de Caumartin 75009 Paris
"Les Bacchantes" 21, rue de Caumartin 75009 Paris

Et une mission vendue, une !

576. - Youpieeee ! J'ai vendu une mission chez T-- ;o)
Encore une que mon cher ancien employeur n'aura pas et ce n'est que le début. Comme c'est une ouverture de compte et qu'il y a pas mal de business à se faire, cela promet d'être pas mal.
Je vais tailler des croupières et creuser des sillons bien profonds dans tous les comptes de mes anciens patrons, non mais ! J'ai la rage de montrer que je peux être bon vendeur, même si c'est pour la concurrence.
Ils m'ont tellement cassé du sucre sur mon pauvre de dos que tout mon être je crie "VENGEANCE !!!"
Il faut se méfier de l'eau qui dort et d'un giao qui sommeille. Cela n'a rien de personnel, c'est purement professionnel. Il y a des façons de traiter les gens quand même.
Juste après avoir subi le lynchage de mes collaborateurs, nous avions une soirée "frime" au Pavillon Dauphine et plutôt que de rester chez moi à broyer du noir et me poser mille questions, j'ai eu les bollocks d'y faire une apparition et de regarder droit dans les yeux les petites enflures qui m'avaient descendu en flèche.
Les petits merdeux m'ont serré la main avec un sourire en coin et un air condescendant, génial, bon esprit...
En attendant je sais ce que je vais m'offrir avec la prime d'ouverture de compte ;o)
Et j'en profite pour remercier mes bons Butterfly et Nicolas "Bac+10" entre autres pour être entrés au 101, avenue des Champs Elysées avec le portier qui n'acceptait de les ouvrir à la seule condition qu'ils repartent avec un paquet griffé LV !

Aujourd'hui c'est son anniversaire

575. - Une jeune femme fête ses quelques printemps aujourd'hui et je lui adresse un fugace salut car on a passé des instants épatants à un moment de notre vie.
Au programme du Sautonthon cette semaine, deux guest-stars de choix voire trois puisqu'il s'agissait de Pascal Jaubert et Lamine Lezghad.
Ce dernier joue actuellement un one-man-show au Comic Hall qu'il a écrit et mis en scène, Jean-Luc le directeur des Planches du Canal l'a vu et me l'a fortement recommandé, c'est le dimanche à 19h30.
Pascal Jaubert , souvenez-vous il jouait dans la série de notre jeunesse, "Seconde B" avec Hélène Ramès et Ysa Ferrer.
Il est aujourd'hui réalisateur de films et de courts métrages après s'être essayé un temps au one-man. Il a apprécié le travail d'écriture d'Olivier et plus particulièrement son sketch "Mozart-Obispo".
Mercredi, des sympathiques jeunes chahutaient un peu au fond de la salle et rien que pour eux, Olivier a interprété en rappel "Les Racailles". Loin d'être un pamphlet à l'encontre de la caricature des jeunes des banlieues, c'est plus un hommage, une réflexion et un regard tendre et compréhensif sur leur volonté de s'affirmer, de se forger une identité sociale, quitte à tendre vers l'exagération.
A coups de "bâtard" et de "trop frais", ils ont apprécié l'auteur autant que l'interprète et bon esprit, ont bien garni le chapeau à l'opposé des bons petits parisiens friqués qui laissent des pièces de monnaies.
Ô Tempora, ô mores. Autres temps, autres moeurs.
Hélène Ramès est titulaire des diplômes en droit du multimédia et des nouvelles technologies à Paris 11 et en Droit de l’Audiovisuel à Paris I-Sorbonne. Elle exerce depuis Septembre 2000 dans le secteur de l’Audiovisuel, et de l’Edition Littéraire. Elle représente de nombreuses sociétés de production, éditeurs littéraires, auteurs, réalisateurs et artiste-interprètes.
Et un petit coucou à Floriane de chez Garance qui est décidément foôort charmante ;o)
Le coeur de rumsteack est d'un fondant diabolique et le tartare de daurade, mmmhhhh ...

Un iPhone pour tous

574. - Noël approche à pas de géant et c'est la cohue le we dans les magasins. Impossible de se frayer un chemin entre les boutiques des Halles, les files d'attentes font plusieurs centaines de mètres. La seule solution est de faire le maximum d'achats avant 13h puisque les magasins ouvrent dès 10h samedi et dimanche.
Je n'ai rien fait encore, juste du repérage mais inutile de dire que je ne craquerai pas pour l'outil high tech mode du moment, le iPhone de Apple.
Et oui après avoir introduit deux révolutions majeures sur le marché des technologies à domicile, le Mac et l'iPod, Steve Jobs le génial créateur de valeur de la firme de Cuppertino tente une troisième révolution avec un appareil qui est à la fois un téléphone, un navigateur et un iPod. Concentré de technologie ok, mais je trouve que c'est exagéré quand même le prix car il faudra débourser 1.000 euros pour profiter de son iPhone pour l'année !
400 euros pour l'appareil de base, assorti d'un abonnement chez Orange à 50 euros par mois, vraiment du grand n'importe quoi.
Je ne comprends pas cet engouement d'autant qu'il s'agit d'une première version d'appareils qui ne surfe pas en 3G et qui ne permet d'écouter de la musique sur des morceaux achetés par iTunes. Il y a quand même des fadas qui sont prêts à dépenser tout cet argent pour un objet que de toute façon tout le monde aura lorsque le prix se sera démocratisé dans six mois à un an.
Les plus malins sont ceux comme Charles Liebert qui ont pu s'en procurer des exemplaires en avance grâce à des opérations de promotion et leurs entreprises respectives.
400 € c'est quand même le prix d'un original de Maxime Hiltebrand, de deux fauteuils Louis Ghost de Philippe Starck, d'un poche documents ou d'un demi-sac plat de Louis Vuitton, de 2 fauteuils médaillon de style Louis XVI ou d'une lampe bouillotte, bref tout un tas d'autres objets qui me plaisent autrement plus qu'un gadget qui sera périmé dans douze mois !

Audit ou contrôle interne et risk management

573. - De temps en temps, des gens bien intentionnés m'appellent pour m'appeler et me proposer des postes sur des aspects de mon passé plus ou moins trouble. A un moment, j'ai fait l'auditeur et on me propose de monter des services d'audits informatiques, d'aide à l'audit financier ou de risk management. J'ai passé la main depuis belle lurette puis que je suis consultant en systèmes d'information spécialisé dans l'ERP Oracle Applications.
Pour ceux que cela intéresse, il y a toujours moyen de postuler ! Ce coup-ci promis, je n'ai pas de prime de cooptation. Merci de m'écrire, je transmettrai à la consultante appropriée.
"Une de mes activités consiste à faire du recrutement, spécialisé dans l'audit et le contrôle interne, le risk management.
Tous les CV de personnes travaillant dans ce domaine m'intéressent.
En ce qui vous concerne, plus particulièrement ceux liés à l'audit des systèmes d'information ou support IT au CAC.
Bien cordialement
Naïk (entre Stéphanie et Vincent...)

Naïk H., Partner"

Le Dar Wafa à Montorgueil

572. - Hier soir, je suis allé à la découverte d'un nouveau restaurant en compagnie d'une Lorraine, la délicieuse Stéphanie, du côté de la rue Montorgueil.  La voie piétonne s'est parée de jolies lumières de noël, c'était assez romantique de se promener sur cette agréable chaussée désertée un lundi soir par les bobos habituels.
Perpendiculaire à la rue principale, la rue Mandar menait discrètement chez Wafa la restauratrice.
Il s'agissait d'une échoppe marocaine ouverte depuis deux mois et demi dont j'avais reçu des prospectus assez suggestifs dans ma boîte aux lettres. Le Riad du Sentier étant fermé le lundi soir, il ne me restait plus grand choix dans les restaurants qui servaient du couscous et du tagine. Rien de tel qu'un bon plat oriental pour se réchauffer en période de froid hivernal.  La patronne des lieux nous a fort bien accueilli avec pour commencer, une coupe de champagne.
Nous étions les seuls clients du restaurant jusqu'à une heure avancée de la soirée, pas de bruit, pas de fumeurs, tranquille à côté d'une très belle aquarelle représentant une femme voilée. Wafa aux formes affriolantes fait aussi la danse du ventre, ce soir elle ne s'est pas exécutée car il faut revenir les vendredi et samedi, mais elle nous a fait visiter son boudoir aménagé au sous-sol. Sous des tentures dorées, un merveilleux petit salon marocain nous transporte en un autre lieu où nous pourrions nous imaginer fumer la chichah et boire un thé à la menthe bien fraiche. Il parait que la salle se loue, cela m'intéresse avec les derniers problèmes de tapage nocturne que messieurs les fonctionnaires de police m'ont collé à mon anniversaire.
Les produits sont frais et la viande est fondante sous la dent, elle est bien mijotée et goûteuse, le couscous est de qualité.
En bref, un bon petit endroit pour manger du bon couscous tranquille-mimile ! YALAAAHHHHH !
"Chez Wafa" Restaurant et salon de thé marocain, ouvert du lundi au samedi 9, rue Mandar 75002 Paris

Brunch des (lapins) Crétins

571. Ce we, nous avons fêté comme il se doit l'anniversaire de ppC, Pause-pipi-Contrex pour les intimes. La cérémonie officielle s'est déroulée dans un loft du XVIème en bonne compagnie puisqu'il s'agissait de Lou, Woody aka Xuoan de Ben & Jerry's, Ben  & Julie, Sand, Stéphanie, Gilles, Butterfly, Nico,  Oderik, Bonne Etoile, Captain Lolo et votre serviteur, à peu de chose près la joyeuse bande qui prendra l'envol vers les pistes de ski pour Méribel People 2008 !
Le jeune homme est né 5 jours après moi, mais compte tenu des disponibilités de chacun, la seule date possible tombait au brunch du dimanche 9 décembre, précisément le jour de l'anniv de ma Juline de filleule que j'ai malheureusement zappé. Pas bien du tout. Je compte bien me rattraper en passant le dimanche prochain avec elle.
ppC est un être exquis, à mon premier Paris Carnet de juin 2006, il a brisé la glace et m'a présenté aux bloggueurs de tous bords vu que mon parrain spirituel initial, Jean-Christophe n'était pas encore arrivé.
Tel Robert de Niro ou Nicolas Cage, il peut avoir plusieurs visages, c'est un vrai caméléon. Peut-être travaille-t'il à la DGSE ou au MI-5, je ne le sais pas trop car il peut se transformer en beauf supporteur du Quinze de France, en Borat ou bien en trader de la City. Sa Wii c'est comme sa copine, il ne faut pas en dire du mal.
Il aime les chats mais heureusement je ne vois jamais celui de sa maman car je suis allergique !
Bon Anniversaire mon pote et mazeltov ;o)
(ZeClip : Les dangers de la Wii)

Fabrice Luchini à la Gaité Montparnasse

570. - Enorme ! Il est énorme Luchini. Je ne le connaissais pas dans un spectacle sur scène, je trouvais que sur les plateaux de télé il faisait du cabotinage, c'est pourquoi il était très souvent invité puisqu'il faisait le spectacle à lui tout seul. Durant plus de 1h40 de lecture, récitation, évocation de Paul Valéry, Roland Barthes, Rimbaud, Chrétien de Troyes, Flaubert et pour terminer, Lafontaine dans un mémorable Le Renard et le Beaucor en verlan !
J'adoôore le début de "Un Coeur Simple" de Flaubert :
"Pendant un demi-siècle, les bourgeoises de Pont-L'Evêque envièrent à Madame Aubain, sa servante Félicité."
C'est si simple et cela veut dire tant de choses. Le débit de l'acteur est rapide, il faut s'accrocher pour le suivre malgré une mise en scène sobre et - dixit Régis le régisseur - des effets de lumières sommaires . La générosité est telle qu'il s'adapte à son vaste public de 500 personnes.
La salle était pleine à craquer, j'y avais déjà vu Demaison avec Jean-Michel Quiroga en première partie.
Ce qui est insupportable ce sont les gens qui respirent fort, qui toussent ou qui n'arrêtent pas de faire des commentaires à tout bout de champ. Luchini passe de ses lectures à des anecdotes croustillantes de ses débuts : passé les 10 premières minutes Valéryenne assez périlleuses, on est transporté à la première de "Perceval le Gallois" de Eric Rohmer dans lequel il jouait le rôle-titre.
Nous étions fort bien placés, juste à côté des sorties de secours avec une place infinie pour étendre nos jambes, prendre nos aises et voir passer tous les spectateurs dont Lorraine et André Dussolier.
Ah quel moment ! La belle culture est accessible à un petit nombre tout de même. On se dit que la culture est subventionnée par le gouvernement pour permettre aux plus rîches de voir les spectacles pour presque rien.
Petite anecdote croustillante : à la fin du show, nous nous sommes dirigés vers un café sur la rue de la Gaité avec la petite bande, Yohann et sa famille, Claire, Bigorneau et Olivier Sauton.
Dix minutes plus tard, se sont installés à côté de nous : Fabrice Luchini et André Dussolier !
Grâce à Marie-France, la maman de Yohann, le dialogue a pu être instauré entre Luchini et Olivier qui s'est écrié face à son maître en ces termes : "Vous êtes mon Roland Barthes".
C'était beau à voir, moi j'ai trippé de voir Dussolier car il est mon idole depuis la série qui repassait lorsque j'étais étudiant : "Un Ours pas comme les Autres".
Vivement que je le voie un jour sur scène ou que je lui dise bonjour dans la vraie vie !
(ZeClip : Extrait de "Perceval le Gallois" de Eric Rohmer )
Perceval le gallois envoyé par dersouo

La Croisière s'amuse

569. - Quand on n'a rien à faire un jeudi 6 décembre, rien de tel qu'une croisière sur un casino flottant en sifflant quelques coupes de champagne avec des gens de très bonne compagnie, on passe une soirée excellentissime.
Allez vite, il faut se placer, Catherine Laborde est parmi nous !
Certains sont déjà passés au cigare.
Les filles boivent le champomy sans sourciller accompagné de tranches de foie gras et de queues de langoustines.
Stéphanie, elle est mignonne et elle adoôore l'argent !    

Elle a gagné le Premier Prix : Qu'est ce qui est confortable, utile, convivial, hygiénique et qui sert pour deux ?

Avec 1.000 euros au départ, j'avais jusqu'à 6.000 euros dans mes mains et j'ai tout perdu !
Conclusion : Au casino, la seule façon de gagner de l'argent c'est de ne pas y aller.