522. - Le beau gosse par excellence de l'industrie américaine du cinéma de Hollywood, Brad Pitt, nous a bluffé Maxime et moi dans son dernier film signé Andrew Dominik. Le film est long - 2h39 - avec peu d'action mais la musique, les très belles images et la photo des visages burinés dans le froid canadien, tout concourt à envoûter les spectateurs privilégiés d'une si belle oeuvre à la fois grandiose et intimiste. On connait tous l'histoire de Jesse James le hors-la-loi qui volait aux rîches pour donner aux pauvres et se faisait appeler dans le civil y compris par ses propres enfants Thomas Howard. Mais on ne connait pas tous comment il a terminé. Le titre du film donne la fin du film, on la connait donc sans l'avoir lue dans les livres d'histoire ou les biographies mais elle est disséquée à la manière d'un peintre qui compose son oeuvre en plaçant tour à tour tous ses éléments qui semblent si anodins pris séparéments et qui pourtant forment un ensemble sublime. J'ai adoré l'interprétation de Casey Affleck qui joue mille fois mieux que son bellâtre de Ben de frère et surtout la composition de Sam Rockwell qui campait son grand frère pas aussi demeuré qu'il semblait être. Vraiment très bien.
"L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Casey Affleck, Mary-Louise Parker et Sam Shepard.
Si, si, moi je sais comment il a terminé vu que je suis une fan de westerns. Je me souviens du film "La légende de Jesse James" avec Tyrone Power et Henri Fonda ... j'avais pleuré à la fin !
Ton billet donne envie de voir cette nouvelle version, en tout cas ...
Rédigé par : Fiso | 16 octobre 2007 à 09:57
Quelle séance Giao ! j'ai été littérallement "happée" par ce film (rythme, photographie, lumière...)
Rédigé par : Maxime | 16 octobre 2007 à 12:03