498. - Dans ma recherche de boulot, j'explore toutes les pistes qui se présentent à moi dans mon réseau social. Au détour des couloirs du RER à Chatelet-lès-Halles, j'avais croisé en 2004 My un copain du lycée qui a la particularité d'avoir le même nom que moi. On a dit que l'on se faisait un déjeuner quand on aurait des agendas plus tranquilles, ce fut le cas aujourd'hui puisqu'il passait justement par Paris centre. Un tartare préparé par le chef du Père Fouettard accompagné par un demi de Côte du Rhône sous un beau soleil en terrasse, quel délice. My a donc fondé plusieurs sociétés d'intégrateur en systèmes d'information et en Business Intelligence et la dernière en date, Limtree démarre lentement mais assurément. Tout seul il arrive à développer un chiffre d'affaires de 800 à 1M€ par an, ce qui était mon objectif en tant que manager dans la PME que je vais quitter à la fin du mois. Je n'ai jamais eu jusqu'à maintenant la fibre commercial, c'est un autre métier que celui de manager opérationnel, consultant sur le terrain. Cette création de société me ramène 10 ans en arrière dans les années 96-97 quand j'avais monté une boutique au 31 rue Ballu avec un copain rencontré en cours du soir au Cnam. Au début cela marchait bien, nous étions installés dans les anciens locaux de la Fédération du PS dans le IXème, les clients signaient et nous nous étions bien répartis les rôles. Lui le commercial et la vente de pc, de fournitures bureautique, moi la prestation de services et la vente de formation. Je faisais donc des cours de Word, Excel, EBP, Ciel Compta, Paye et autres gestion commerciale ainsi que l'installation de réseau et le paramétrage de ces petits logiciels pour PME-PMI. Cela commençait à bien prendre, seulement les clients ne payaient plus et nous ne pouvions ou ne savions pas dire non à leurs nouvelles demandes. Parfois il est commercialement dur de refuser des missions alors que le client nous laisse des ardoises, c'est le jeu de la négociation et le nerf de la guerre. Retrouver un job grâce à l'ANPE chez Arthur Andersen a été une énorme opportunité de booster ma carrière et pour le bien-être quotidien un CDI est essentiel : la paye qui tombe tous les mois, les fournitures à profusion, les avantages des grandes structures.
Obéir ou conduire il faut choisir. En attendant, j'attends l'effet ketchup.
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