476. - Il a un nom à coucher dehors mais il s'explique éthymologiquement de la façon suivante : "Shia" signifie en hébreu "don de dieu" et "labeouf" est le prononcé ricain pour l'expression "le boeuf" qui est un surnom. Sur ces entrefaits, cet acteur attachant et dynamique a été choisi dans deux blockbusters, d'une part le "Transformers" de Michael Bay et "Indiana Jones 4" d'autre part. Entre deux, il a eu le temps de tourner avec D.J. Caruso, la resucée de "Fenêtre sur Cour" de Sir Alfred Hitchcock. A l'instar de Megan Fox dans sa dernière superproduction, Sarah Roemer assiste la nouvelle coqueluche du tout Hollywood dans ce huis-clos oppressant tourné avec deux bouts de ficelle et trois décors principaux.
Il faut un solide scénario pour assurer et une réalisation nerveuse et c'est plutôt réussi car nous sommes tenus en haleine de bout en bout du récit qui commence comme une joyeuse farce potache d'étudiant à la "American Pie" et qui se termine en un classique du genre "Le Sous-Sol de la Peur" de Wes Craven (1992). Détournant habilement le handicap du héros originel de "Fenêtre sur cour" qui restait paralysé chez lui par sa maladie, le scénario nous fait glisser dans un frisson grisant dont on sort libéré et content à la fin. A noter dans le rôle du père de Kale, Matt Craven qui avait joué le rôle d'un scientifique dans l'excellent "Timeline" et dans le tout récent "Déjà Vu" avec Denzel.
"Paranoiak" de D.J. Caruso avec Shia LaBeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse et Sarah Roemer
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