inZeSentier: Comme un malentendant

25 avril 2007

Comme un malentendant

373. - Je reçois parfois avec un certain étonnement des courriels de donzelles me disant touchées de l'attention que je leur porte mais qu'elles ne sont pas intéressées. Il est vrai que je ne suis pas insensible aux charmes envoûtants de ces belles demoiselles mais je ne saute pas sur tout ce qui bouge, loin de là. C'est fou de se prendre un rateau alors qu'on n'a même pas déclenché les hostilités. J'en ai encore reçu un aujourd'hui - le deuxième en 6 ans - d'une jeune femme que j'avais croisé à une soirée le 15 décembre 2006 et à qui j'avais proposé un diner, théâtre ou ciné dans la foulée dans la semaine qui avait suivi. Nous avions un peu sympathisé sans toutefois trouver un thème de discussion commune. Elle me dit d'avoir été flattée par mon invitation sans avoir été intéressée et ne serait pas gênée de me voir à une party qu'elle organise dans son splendide appartement Avenue des Ternes. C'est trop fort !
Je l'avais complètement zappée de mon esprit et cela ne me donne pas du tout envie d'y aller à cette soirée ornée par de jolis mots clinquants certes, mais qui n'est pas comme une belle phrase, se respirant comme elle s'inspire, c'est-à-dire, profondément (c) OS.
Extraordinaire ces femmes seules qui se disent jamais intéressées et se laissent tomber en définitive dans les griffes d'un crevard qui les balancera le forfait aussitôt accompli c'est-à-dire une semaine plus tard. Allons mesdemoiselles, il m'en faut tout de même un peu plus qu'une rencontre fugace et un mail envoyé dans la foulée pour susciter en moi un réel et vif intérêt.