328. - Comme vous le savez depuis quelque temps, je suis en pleine période de préavis puisque j'ai posé ma démission et que mon gentil employeur ne m'a pas permis de démarrer ma nouvelle vie sans terminer en beauté Porte de Vanves chez un opérateur majeur des télécommunications. J'avais juste passé deux mois au chômage technique, ce qui était à l'origine un fait générateur prépondérant dans ma décision de quitter ma PME et il a suffi que je les quitte pour qu'ils me trouvent donc une mission. Comme quoi, parfois pour se faire entendre il faut employer les grands moyens. Le directeur de mission est une femme à poigne, haute comme trois pommes que les parisiens surnomment "Maman" alors que les bordelais ... ne trouvent pas de qualificatif assez fort pour la décrire ! A l'annonce de ma venue sur le projet, elle s'est écriée dans une habituelle saute d'humeur "Ah non, pas Giao, il va mettre la grouille !". Je me devais donc depuis un mois, de montrer patte blanche et foie sain, ce que je fis en effectuant mon service syndical au-delà de tous les seuils afférents à mon statut particulier. En effet, j'ai droit à deux heures par jour pour chercher du travail, je ne les utilise pas et reste après 18h tous les soirs pour faire avancer les tâches que l'on m'attribue et qui sont à mille lieues de mes ambitions toutefois modestes. Je ne suis pas un Saint-Bernard mais j'aime bien laisser une trace propre de mon passage mais quand même après un énième courriel du genre "fais-ci, fais-cela" de mon chef adoré, je commence à me poser des questions. La mission est intéressante dans sa globalité car il s'agit de doter une société polonaise de 80 000 personnes d'un système de gestion mais ce que j'y fais au quotidien n'est pas folement éclatant : je traduis des dictionnaires anglais-français-polonais et des spécifications techniques en anglais, je reporte du paramétrage d'anomalies de production sur des environnements de tests et d'intégration. J'enfile les tâches sans en comprendre vraiment la finalité et la tournure politique de certains points de procédure me prennent un peu la tête car j'ai l'impression de recommencer dix fois le même travail. Bon plus que deux petites semaines à tenir et à moi le stress, les journées de travail de 16 heures par jour et la pression d'en haut et de la base ! Youpieeeee
Ca a l'air pire que mon boulot, bon courage
Rédigé par : Oderik | 07 mars 2007 à 17:36
Et tu te plains ? Moi ça fait 2 ans que j'y suis ! :D
Bon d'un autre côté, "Maman" ne me prend pas pour son boy comme ça a l'air d'être le cas pour toi. Tu avais déjà eu affaire à elle pour qu'elle ait un préjugé comme ça sur toi ? Il me semble qu'on pouvait être satisfait de ton passage à ICDC...
Rédigé par : Willy | 07 mars 2007 à 20:41
Willy => Non je pense que c'est le côté démissionnaire qui va démotiver tout le monde qui lui a fait dire de telles paroles ;o)
Rédigé par : giao | 08 mars 2007 à 20:11
Hello !
C'est Christophe (venu avec Sandra le 17 février). Et où donc vas-tu porter tes qualités, Giao ? ;-)
Si l'ambiance était bonne, "Maman" n'aurait pas à s'inquiéter d'une démotivation possible...
A propos de boulot, de mon côté, ma boîte embauche et si vous connaissez des personnes un minimum portées sur les réseaux et intéressées par la téléphonie sur IP (on forme si nécessaire), faites-moi signe ! Si ça peut aider, faut en profiter.
En tout cas, bon courage pour la suite, Giao.
Rédigé par : pupu | 08 mars 2007 à 23:15