310. Aujourd'hui au Gaumont Convention avec les cousines Sarfati, c'était un beau moment de cinéma et nous sommes tombés d'accord à la fin de la séance. Le film de Florian Henckel von Donnersmarck vaut vraiment la peine d'être vu. J'en avais envie mais l'avis éclairé d'une autre cinéphile avertie m'a définitivement convaincu d'y aller et j'en ai eu pour mon abonnement Le Pass. Ce film fort parle de la RDA et du climat délétère qui y régnait en pleine guerre froide, 10 ans avant la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989. A l'époque, la Stasi qui était censé assurer la Sécurité de l'Etat avait tout pouvoir pour écouter et mettre les écrivains influents au-delà de leur quartier, sous surveillance permanente. La paranoia et l'obsession des complots amenaient les dirigeants à se surveiller les uns et les autres et relever le moindre signe de subversion à l'encontre du Parti. Dans cette atmosphère très particulière, nous suivons le face à face de deux hommes que tout oppose, l'un officier de la Stasi chargé d'épier tous les faits et gestes d'un auteur à succès qui vit dans un appartement relativement cossu et bien meublé ... wouaah les belles toiles !
L'un a autant une vie bien remplie que pour l'autre elle est terne et sans saveur. Un événement grave va faire basculer la vie des deux hommes et les rapprocher à jamais et l'on suit avec attention l'érosion de la discipline aveugle du parfait soldat en chef. Véritablement passionnant et touchant.
J'ai été touché quand à un moment donné, Sebastian Koch vu précédemment dans "Black Book" de Paul Verhoeven, joue une "Sonate pour un homme bon" et que la cousine Véro a lancé un "c'est pour toi, Giao !". Ca m'a fait chaud au coeur ;o)
A noter la très belle musique de Gabriel Yared et l'interprétation tout en subtilité de Ulrich Mühe.
Merci les cousines et merci Frogita ! Le film ? Das Leben die Anderen, La Vie des Autres.
(TheZique : Gabriel Yared - Cité des Anges)
je suis également allée voir ce film hier soir. c'est effectivement un très beau film, tout en nuances malgré la gravité des situations. à remarquer la complicité sensuelle des deux amants, l'émotion contenue de l'agent de la stasi, les formes charnues (et rares au cinéma) des quelques femmes présentes dans le film, l'esthétique des couleurs : camaïeu de gris-bleu, gris-vert, gris-mauve, ...
Rédigé par : caro | 09 février 2007 à 10:30
Des fois je me demande si t'as le temps de bosser un peu entre deux sorties :-)
Rédigé par : 4largo | 09 février 2007 à 15:13
ouai pareil que 4 largo;;; c'est dingue ça
Rédigé par : missparker | 09 février 2007 à 15:51
Caro => L'esthétique du film est assez cheap mais cela participe au climat très "glasnost" du film ;o)
4Largo => Bah vi tu as raison mon ami, parfois même moi je me pose des questions
missparker => c'est vrai que tu connais la partie du Giao assez tranquille-mimile mais l'autre face va bientôt apparaître !
Rédigé par : giao | 09 février 2007 à 20:19
on est tous comme ça....
Rédigé par : Sandra Parker | 10 février 2007 à 14:47