Je suis comme Vladimir, si je devais écrire un jour un livre intitulé "Comment réussir en Amour au XXIème siècle", je ne suis pas sûr que ce serait un succès de librairie. Parfois j'en perds mon latin. Plus j'observe les filles célibattantes et mes amis et leurs mésaventures, plus j'ai l'impression que pour un mec il faut être un salaud pour avoir du succès ou alors il ne faut pas s'attacher. Il ne faut s'étonner de rien, plus c'est gros et mieux ça passe. C'est statistique, la gentillesse ne rapporte pas ce sont plutôt les crevards qui plaisent. Comme dirait mon pote Arnaud, le secret c'est du style et de l'assurance et aussi être un connard. Bien sûr les paons qui sévissent en soirée ne s'attaquent pas à mon coeur de cible mais sur le nombre, ils en sont à l'orée et l'atteignent sensiblement, parfois cela fait bien des bleus à l'âme. Regardez par exemple les sites de rencontres : si t'es un mec mais que tu n'es pas grand brun, avec des yeux clairs ou noisettes, tes chances sont à peu près proches de zéro. Les filles recherchent la beauté intérieure, oui mais avec l'enveloppe de Brad Pitt. J'ai des copines décomplexées qui le disent tout de go : il faut qu'il soit "beau et rîche". Elles ont raison et j'apprécie d'autant cette franchise qu'elle est à prendre au quinzième degré.
Je suis Cupidon, l'Ange de l'Amour, mais parfois j'ai envie aussi que cela m'arrive.
Il y a quelques années j'étais fou amoureux d'une fille - du moins je le croyais - que je courtisais depuis longtemps et à mes ardeurs frénétiques elle m'opposait une affection toute amicale. No problemo, j'étais prêt à passer à un tout autre sujet de concentration lorsqu'elle me rappelait toutes les semaines pour me proposer un théatre, un ciné, une sortie ayant fait de moi son compagnon de sorties. C'était une situation inconfortable puisque sous mon crâne se déchainaient des forces telles qu'elles me faisaient me préparer à l'inéluctable. Mon cerveau droit disait que je pouvais rester froid et continuer à la voir sans m'impliquer alors que le gauche succombait peu à peu. J'étais dans l'erreur et j'y étais bien profond lorsque survint un événement anodin qui me libérât de mes chaînes. Lors d'une soirée où je n'avais pu être présent, ma belle fût abordée par un groupe de playboys notoirement connus pour s'échanger leurs nanas et elle fut prise sous le charme de l'un d'eux qui avait su trouver les mots pour l'induire en tentation. Je me suis dit "c'est du grand n'importe quoi". Je dis "STOP" et elle ne l'a pas compris. Aujourd'hui je me sens beaucoup mieux et je ne suis plus prêt à revivre une telle situation, on apprend par nos échecs. Notre force c'est notre libre arbitre qui nous offre le choix de ne pas nous enfermer dans une camisole psychique, lieu des tortures que nous nous infligeons à nous-mêmes. Fuyez, pauvres Fous !
(TheZique : Robbie Williams - Angels)
Tu as raison certaines personnes de regardent qu'avec des yeux embués d'images "parfaites et déformées" diffusées par des magazines, des films etc... si on regardait plus souvent avec notre coeur, nous aurions moins de déboire amoureux... la seule chose que je suit c'est mon coeur :-)
Rédigé par : Mlle Sand | 20 novembre 2006 à 22:29
Ben voilà ! Encore un article bien écrit, interessant et surtout plein de bon sens !!
Toujours aussi bon mon ptit Giao !
C'est bien vrai tout ça, j'avais déjà remarqué la même chose bien avant dans ma vie de jeune étudiant !
Rédigé par : Eric | 21 novembre 2006 à 21:09
j'ai une boule dans la gorge...
à part cela, j'ai l'impression que la vie c'est tout un jeu des hasards que l'on essaie en vain de contrôler en se créant des illusions...
en tout cas, la souffrance est omniprésente, même (et surtout) en celles et en ceux qui paraissent faire fi de ce qui est le plus profond...
Rédigé par : Gosh | 22 novembre 2006 à 10:56
Gosh => Ouh ma Puce ! je vais t'insuffler une once de mon énergie positive et cela va te requinquer ;o) gros bisouxxx
Rédigé par : giao | 22 novembre 2006 à 14:48