Les Bonheurs de Sophie

Ah que c'est trop bon de rester à Paris et de découvrir la ville Lumière tous les jours de la semaine, il se passe toujours quelque chose, il y a toujours quelque chose à faire !
Lundi soir, dîner chez mon Ami Alberto que j'ai rencontré à Clermont en compagnie de ma cousine Véronique Sarfati dans un pur appartement en plein quartier breton, entre le métro Edgar Quinet et la rue d'Odessa.
Mardi soir, la virée parisienne était fort agréable :  Astrid m'a invité au théatre voir une pièce de et avec Sophie Forte et un comédien épatant, Philippe Sivy. C'est l'histoire d'une rencontre amoureuse qui débute de la plus singulière des façons, par un coup de fil erroné, celui qui fait que l'on tombe de manière incongrue sur une personne qui peut être la femme de sa vie, comme lorsque l'on rencontre le plus charmant des anges en faisant la queue au Musée du Luxembourg ou en récupérant sa pièce d'identité après un entretien d'embauche. A la Comédie Bastille, le petit bout de femme a une pêche fantastique, Sophie Forte a une pêche extraordinaire, elle nous fait passer du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. La mise en scène est originale, elle sert bien le propos de ce genre d'histoire fantastique et nous fait vivre un beau moment de théatre. Nous avons récupéré des  flyers de la pièce si cela vous dit. Une place achetée, une place offerte, allez-y et parlez-en autour de vous ! La pièce s'intitule "Sur le Fil" et elle passe tous les soirs avant "Post It"
A deux pas de là, nous nous sommes rendus à un restaurant de type bouchon, bonne ambiance brasserie, le Café de l'Industrie, avec un excellent rapport qualité-prix sis rue Saint Sabin à deux pas de la rue de Lappe et de la rue de la Roquette. Passé minuit, nous sommes allés prendre un bain de foule dans une boîte tenu par une sorte de Hercule barman où jouaient des groupes amateurs dont un diable canadien avec des cornes qui s'illuminaient à tour de rôle. 
Mercredi jour férié, je me reposais tranquille-mimile, n'ayant pas d'autre ambition pour la journée que de me reposer et profiter un peu de mon petit studio inZeSentier. Coup sur coup, mon ami Pierrot m'invite à déjeuner au Vaudeville, une délicieuse tête de veau sauce ravigote orchestrée par le chef Jean-François Thorel, ma voisine et meilleure amie Christine me dit de chauffer l'eau pour prendre un thé Oolong et mon pote Jean-No me propose d'aller voir un petit film bourré franchouillard d'effets spéciaux, "Poltergay". Qu'il est bon d'être chez soi, entouré de ses meilleurs amis !
(TheZique : Charles Trenet - La Romance de Paris)