Depuis le début de la semaine, je loge à l'Hôtel Notre Dame à Bordeaux, rue Notre Dame, c'est facile. Il dispose de 21 chambres, dans un immeuble XVIIIème et idéalement situé au coeur du quartier des antiquaires, j'adore ! Tout ce changement contraste puissamment avec ma zone industrielle de la première semaine où je voguais entre le Campanile, l'Ibis et un Bailey's pris au Sofitel avec Denis et un barreau de chaise de fabrique Montecristo. Je n'ai malheureusement pu amener mon piano, le petit Yamaha car il pèse 26 kg, ce n'est pas grand chose en soi mais avec mes bagages et mon sac à main que je porte pourtant en bandoulière, le transport s'est avéré bien mal aisé. Le prix de ma chambre est riquiqui c'est très bien car ainsi je pourrais faire péter la Suite au Château Chartrons quand la mission se sera détendue. Demain avec mon collègue et une de ses amies que j'espère jolie, nous passerons la soirée à la plage en débauchant après 18h30. La température de 32°C est idéale et cela ne va pas durer dixit le fils et petit-fils de producteur de vins dont je rapporterai bientôt des caisses de Bordeaux Supérieur. Ce soir, petit footing de 1h20 sur les bords de la Garonne, devant le croiseur Colbert et les docks réaménagés en restaurant fort agréables et charmants. Les travaux de la nouvelle ligne de tramway donnent à la ville un air de reconstruction mais le résultat est à la hauteur esthétique puisque les lignes électriques sont enterrées ce qui fait que les tramways sont alimentés par le sol et pas par des lignes aériennes gâchant les beaux quartiers de l'époque médiévale. Je vis comme un moine reclus dans sa forteresse de solitude imposée par ma vie professionnelle. Deux jolies clientes me disent "bonsoir" avec une toute petite voix, wouahhh ... En attendant, si d'aventure il y a des bloggers bordelais dans l'assemblée, amis ou non de Monsieur Tiblond qui travaille cette semaine et ne peut prendre un pot avec moi, faites-moi signe !
Les murs sont trop épais et je suis obligé de me placer à l'accueil pour surfer à hue et à dia. Je suis seul, abandonné par le gérant qui a vaqué à ses occupations. Du coup les clients passent me posent des questions et je leur réponds naturellement comme si je faisais partie des murs ;o) "A quelle heure sert-on le déjeuner ? Comment fonctionne la connexion wifi ? Une jeune femme brune est-elle entrée pour prendre une chambre dans votre hôtel ?"
"Non pas de jeune femme, je n'ai pas eu le plaisir de la voir entrer", je réponds. "Parce qu'elle a les clés de chez moi, cela ne fait rien, je vais essayer le Mercure" Ah les joies de la vie de province !
Tout cela me donne envie d'apprendre le polonais, cela faisait longtemps que j'y songeais en ma qualité de Chopinien enragé ... ;o)
Je retiens de toutes tes péripéthies que tu passes tes soirées à boire sur la plage... bon soit !
Sinon tu fais quoi avec tes notes, tu publies, tu supprimes ?j'aimais bien celle où tu parlais gentiment de ton... :-)
Rédigé par : 4largo | 06 septembre 2006 à 16:44
4Largo => Quel lecteur assidu tu fais, mi amigo !!! mon collègue est à géométrie variable : parfois il me pète les bollocks et parfois il est sympatoche comme lorsqu'il me fait découvrir le Bassin d'Arcachon, la plage de Lacanau. Les "écrits restent" donc j'ai préféré zappé la dernière note car elle n'est pas édulcorable celle-ci. Peut-être la remettrai-je définitivement lorsqu'il sera dans un moment où j'ai envie de le descendre !
Rédigé par : giao | 06 septembre 2006 à 17:09