Je suis allé chez Célinette hier et j'y ai découvert un article tout à fait intéressant. La thématique concernait le fait d'oser. Hier soir j'ai dîné avec ma cops Brigitte Bonaventure et son amie Anouk aux yeux d'Adjani et ce matin j'ai rencontré dans le métro mon pote LC qui s'en allait travailler du côté du Pont de Garigliano. Ils sont très gentils mais sont aussi tout le contraire de moi, ce ne sont pas des têtes brûlées ! C'est dommage de se fixer des limites et des murs dans la tête qui n'existent que dans son imagination. Pour progresser il faut se faire mal, les échecs font partie de la vie. Un copain m'a dit un jour "l'homme est né pour se prendre des rateaux" et il parcourt le monde entier avec son sac à dos lorsqu'il ne travaille pas comme contrôleur de gestion à Paris, part en goguette à la rencontre du beau sexe alors même qu'il s'est fait plaqué du jour au lendemain à 6 mois du mariage sans explications. Cruel mais cela lui a été salutaire et lui a ouvert les yeux car il vit mieux maintenant qu'à cette époque. Je ne comprends pas les gens qui ne se lancent pas par peur de l'échec alors qu'ils sont seuls et sans famille à charge. C'est justement maintenant qu'il faut en profiter. Quand on sera enchaîné à des responsabilités familiales, là je ne dis pas, il faudra faire profil bas ;o)
Mes parents avaient acheté un très beau terrain de 1.500 m2 à Gisors avec un cours d'eau vers les années 80 pour se faire construire le pavillon de leurs rêves, leur architecte - je me rappellerai toujours de son nom : Szabo - était compétent et avait dessiné une magnifique villa de standing pour mes parents qui n'étaient à l'époque qu'agent de maîtrise et prof de maths. Après avoir contracté le crédit de 300.000 francs, ils ont tout versé au cabinet ... qui a aussitôt fait faillite comme par hasard ! Mes parents étaient mortifiés, l'escroc avait pris la poudre d'escampette. Ils ne leur restaient plus que leurs yeux pour pleurer car leur rêve de quitter notre HLM de Montmagny près de Villetaneuse n'était pas prêt de se concrétiser.
Qu'à cela ne tienne ! Ils se sont lancés 8 ans plus tard dans une nouvelle opération et là, la maison était bien là avec les paturages, un terrain plus grand mais pas de cours d'eau, près des vaches et des chasseurs. Mon père et ma mère ont toujours été dynamiques, ils se sont bougés et saignés aux quatre veines pour nous offrir un toit, des vacances à la neige comme nos petits camarades et des études supérieures. Pour eux, je me dois de toujours aller plus loin, progresser encore et encore et me fixer pour toute limite que celle de mon imagination débordante. J'ai fait des choses folles dans ma vie, je me suis fait licencier pour lancer une boîte de services avec un pote du CNAM, j'ai pris l'avion de Las Vegas pour Dallas pour rejoindre une camarade pour qui j'avais eu le coup de foudre, j'ai démissionné de mon job pour un poste moins mobile et plus intéressant, j'ai acheté un piano à queue sur internet sans savoir quelle tête il avait, j'ai réveillé mon frére de 4 ans lorsque j'en avais 6 à 2 heures du matin pour aller chercher nos parents car je ne les trouvais pas dans la maison de vacances lorsque je me suis réveillé dans un sursaut en pleine nuit, je me suis endormi sur le périph en pleine heure de pointe alors que j'étais au volant, je suis allé avec une barre de fer dans le repaire des gitans qui avaient volé le blouson en jean's de mon frérot pour le récupérer, j'ai appris le concerto pour Piano de Chopin pour plaire à une copine du lycée alors que j'avais 2 ans de piano, il est dingo ce Giao !
Il n'est pas dingue, il est complètement MARTEAU. Un coeur qui bat, un nez qui flaire, une décision qui tombe, C'EST giao inZeSentier ! Vous apprendrez à me connaître.
Super Giao !
Je suis très contente que ma note t'en ait inspirée une. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ta conception de la vie en la matière.
Les personnes qui vont de l'avant ça me booste ça me rend joyeuse. J'ai passé tellement d'années à ne pas oser à regarder ma vie passer que pour rien au monde je ne revoudrait de cette vie-là.
Un jour j'ai entendu la chanson "si maman si" de Michel Berger ... et je me suis dis si tu ne te bouges pas les fesses tu vas finir comme ça : à pleurer une vie que tu ne vis pas.
Depuis je vais de l'avant dans divers domaines. Alors vu de l'extérieur ma vie n'a rien d'exceptionnel : je ne suis ni mariée, ni en emploi fixe ni propriétaire...
Mais ma vie je lui donne un sens et je la rends pétillante.
Mais j'ai enfin osé travailler dans un domaine que j'aime, j'ai un appart qui me ressemble, j'ai des amoures que je trouve belles, et des amis de coeur.
Oui depuis que j'ose j'en ai pris des rateaux... mais qu'est ce que j'ai eu comme bonheur à côté !
Je suis passée d'une vie norme dont je me plaignais tout le temps, à des situations qui m'arrivent comme celle d'hier :
- Allo ? (moi)
- C'est L...
- Oui, on s'est eu tout à l'heure, qu'est ce qu'il y a ? Tu as un soucis?
- Non c'était juste pour te remercier pour notre conversation, pour la richesse que cela m'a apporté.
Ben pour moi, ces situations là, ça n'a pas de valeur ! Des situations comme celles-là de personnes qui me disent spontanément ce qu'ils ont sur le coeur j'en vis plein... Parce que j'ai bravé ma peur de l'autre... Et si c'est dur au début ... c'est tellement équilibrant au final :D
Alors Carpe diem !
Rédigé par : TheCélinette | 06 août 2006 à 10:20
Salut Giao,
Bravo pour ta philosophie de la vie familiale "Pour eux, je me dois de toujours aller plus loin, progresser encore et encore ....", je comprends car quand je n'ai pas le moral c'est aussi ce que je me dis et ce que mes parents m'inspirent.
bonne journée à bientôt
Rédigé par : Mich Mich | 07 août 2006 à 12:34