inZeSentier

Là-haut avec les meilleurs des meilleurs

Le 25 avril 1792, le maire Frederic Dietrich commande au Capitaine Rouget de Lisle, poète et violoniste amateur en garnison à Strasbourg, de composer un chant de guerre pour encourager les troupes de l'armée du Rhin suite à la déclaration de guerre formée contre l'Autriche et la Prusse. Cet hymne se répand à Lyon, Montpellier et dans toute la France.
Le 10 août 1792, Danton rassemble les volontaires marseillais et entre à Paris pour prendre part à l'insurrection du Palais des Tuileries en chantant cet hymne révolutionnaire.
Aujourd'hui on connait ce chant de guerre sous le nom de La Marseillaise et il résonnera bien haut dans le ciel, ce dimanche pour plus de 30 milliards de téléspectateurs, sauf au Turkménistan qui n'a pas acheté les droits de retransmission. A vos antisèches !

Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
L'étendard sanglant est levé
Entendez vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras,
Egorger vos fils, vos compagnes 

Aux armes citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons,
Qu'un sang impur abreuve nos sillons

Et ça va encore durer encore longtemps ?

Nous y voilà, ça y est !  Finalistes de la Coupe du Monde pour la deuxième fois en 8 ans, tout simplement. Y'a le téléphone qui sonne mais y'a plus personne qui répond, je suis aphone d'avoir trop crié ma joie ce soir au Louis d'Or avec Christine, Nicolas, Malgorzata et les autres. C'est reparti pour un tour après un petit match de 94 minutes où l'on était assez tranquilles-mimiles. Après le but par pénalty de Zizou, il y avaient 10 défenseurs avec Barthez et on a assuré l'essentiel, une belle qualif, et dire qu'on a failli ne pas y participer il y a quelques mois ! Comme quoi, la belle étoile, ça peut toujours sourire. Ayons néanmoins une sympathique pensée pour la plus importante communauté en France et pour mes camarades Angéla, Rosa, Carolina et Maria : On a gagné cette fois-ci sur un coup de chance mais la prochaine fois ce sera vous, les Portos ! Eve, je n'irai pas jusqu' à espérer une victoire des romains le 9 juillet prochain pour alléger ta peine ;o)
Les transalpins ont un jour de repos en plus mais 1 prolongation en plus dans les jambes, ça peut toujours compter dans la décision finale. Ce we, je file en Bretagne à Carnac pour marier une copine, Lorraine de son beau prénom, et puis retour sur Paname pour THE Soirée à la Casa avec tous mes amis d'avant ma re-naissance en tant que blogger et mes nouveaux amis blogguers ! Tofs à l'appui, je me refais mon Paris-Carnet puisque je n'ai pu m'y rendre aujourd'hui pour cause de soirée télé. Les klaxons sonnent à l'unisson sans discontinuer et les parigots laissent éclater leur joie, ça va être la foire aux poires jusqu'au bout de la nuit. Et dire que je n'ai pu convaincre mes potes Alberto et Alessandro de venir assister au match chez moi dimanche et pour cause : tu imagines 2 ritals contre 20 français ? Dans un cas comme dans l'autre, ce serait space car l'un des groupes serait méga-heureux alors que l'autre duo sera plutôt abattu, comme le brut.
ET SI ON DEVENAIENT CHAMPIONS DU MONDE ?

Ah quelle calor !

En ces jours de canicule  sur notre capitale adorée, je vous livre un petit secret d'une de mes amies portugaises tout à fait astucieuse. Vous prenez une serviette que vous imbibez totalement d'eau et vous vous en munissez pour aller au boulot. C'est délicieux cette sensation de fraicheur en permanence lorsque vous vous la passez sur le visage et sur les bras ! Je n'y croyais pas jusqu'à ce que je le teste moi-même, simple et efficace ;o) c'est moins cher qu'un brumisateur ou un éventail dessiné par Albert Elbaz, nouveau directeur de la création chez Lanvin.
La clim au bureau, salvatrice et providentielle, est bien agréable mais quelle chaleur quand on quitte l'édifice pour marcher sous le cagnard et rejoindre le métro, dégoulinant de sueur. Et dire que j'ai un pote qui met deux jours de suite sa chemise branchouille sans la laver entre, parce qu'elle lui a coûté 80 euros ! Mais mon ami, porter une chemise à 80 euros pendant 2 jours de suite n'a pas le même effet que de porter 2 chemises à 40 euros pendant 2 jours ! On peut tromper mille hommes une fois mais il est autrement difficile de tromper mille fois un homme.
Merci à toi, Miss Larcenette, pour le sujet de cette note... Et pour le 5 juillet, vive la France, vive la République, vive les Bleus, You will survive !

Dessine-moi une immobilisation

Parfois il est bien ennuyeux de parler comptabilité, gestion ou finance avec des ingénieurs. Les émoulus des Ecoles Centrales Paris, Lyon, Nantes et Lille sont bons mais s'ils ne connaissent pas la beauté des flux de l'entreprise et la philosophie des immobilisations et des subventions d'investissements virées au résultat de l'exercice au rythme des amortissements des immobilisations afférentes, à quoi bon s'engager dans des discussions stériles ?
La comptabilité, je ne suis pas tombé dedans quand j'étais petit au contraire pour moi c'était une matière réservée aux candidats au BAC G, un bac à bon marché comme le dit la chanson de Sardou. Je ne voyais que par ma voie : Bac C, Maths Sup, Maths Spé et grande école d'ingénieurs (si possible).
Je m'y suis mis sur le tard, en passant les UV de comptabilité, de fiscalité, de contrôle de gestion, de droit du travail et j'ai découvert un monde nouveau. C'est pas mal quand même d'avoir de bonnes notions sur le pourquoi du comment fonctionne une entreprise. Le commun des mortels s'imagine souvent des lieux communs un peu ahurissant. Des exemples ? un copain ingénieur me disait que le capital social, c'était de l'argent bloqué dans un compte en banque dans lequel on peut puiser en cas de coup dur (sic). Un autre me disait lorsque je venais juste de déposer les statuts de ma première société au Greffe du Tribunal de Commerce de Cergy Pontoise : maintenant que tu as ta boîte, tu peux m'embaucher et me payer le prix que je vaux... Une camarade de classe m'affirmait qu'une "contrainte par corps" c'était la mise à disposition de son corps entre les mains du juge ! Incroyable ces gens qui ne doutent de rien et qui restent pourtant persuadés qu'ils sont au-dessus, puisque la compta c'est la matière principale en BAC G ...

Un week-end à la campagne

Ce premier week-end de juillet  fut exceptionnel à plus d'un titre. On disait "qu'on allait se faire laminer. Les Brésiliens sont plus rapides, plus mordants et ils sont bien meilleurs que nous en attaque", les journalistes caustiques : "On a bien joué contre l'Espagne mais ce ne sera pas suffisant pour affronter le Brésil. Ils sont trop vieux. A 30 ans, c'est quand même plus difficile de courir 90 minutes" ! Dont acte.
Pour ma part, j'ai passé ce we de canicule - 35 degrés à l'ombre dans la capitale - au vert, à Laboissière-en-Thelle à 17 km de Beauvais dans l'Oise et à Chanteloup-en-Brie en Seine-et-Marne à côté du Guermantes de Proust. Pour le p'tit gars de la ville que je suis, quel plaisir de profiter de la place, du jardin et de la douce odeur du barbecue familial. Nous avons eu droit au tableau idylique de la Maison du Bonheur : les petites s'amusaient entre elles heureuses de la piscine, des jets d'eau et des nombreuses attractions qui leur avaient été installées : portiques, maisonette, bac à sable. Jésus, que ma joie demeure à voir ces petits sourires du bonheur éclairer leurs visages de poupins. Nous avons même appelés les chevaux et la vache du champ du voisin pour leur donner à manger et les caresser avec les enfants. Me concernant, les activités sportives de ce we ont été 10 minutes de badmington avec mon beau-frère et 90 minutes passées à lever le coude, binouze à la main, devant la télé que nous avions sortis pour profiter du double-plaisir du barbecue et du plus beau quart de finale de la Coupe du Monde 2006.
Le plaisir, c'est simple comme un coup de grill.

Je rêvais d'un autre monde

Vendredi soir, séquence émotion, j'ai retrouvé l'auteure d'un recueil de notes que je fréquente de manière assidue depuis plusieurs semaines. Comme moi, elle est entrée de plain-pied dans la blogosphère depuis peu avec plusieurs versions de sa page jusqu'à celle actuelle que je trouve plutôt sympa. La nana aussi est très cool, d'autant qu'elle venait de passer avec succès un entretien de fin de cdd et nous fêtions donc son cdi fraichement signé, par un dîner en one-to-one ... chez l'oncle Ronald. D'elle je ne connaissais qu'une description sommaire glanée ici et là sur son blog puisque personne ne l'avait rencontrée, même pas lui ni Boris mon mentor.
Arrivé sur les lieux du rendez-vous, devant le cinéma Gaumont Opera Français sur le Boulevard des Italiens à 2 pas de l'Opéra Garnier, je remarquais une jeune fille au téléphone dont je reconnaissais le regard par rapport à une photo qu'elle avait laissée sur un jeu-concours de nos bobines dans les années 80. Timidement je m'approchais vers elle quand une présence se fit sentir derrière moi. Lorsque je me suis retourné, ce fut comme un déclic, nous nous sommes reconnus immédiatement. Toutes ces heures passées de part et d'autres sur nos blogs respectifs à discuter boutique et musique, nous avaient imprégnés au point de pouvoir nous reconnaître en un seul regard, sans dire mot.
Après un demi-citron et un Schweppes au Gramont, nous avons filé au ciné puisque nous avions prévu de voir Changement d'Adresse de et avec Emmanuel Mouret, excellent petit long métrage à la Rohmer q ue je recommande bien vivement et bien moins bête qu'il n'y paraît. Au sortir de la séance, nous nous sommes retrouvés au Tavern Café du 17, Boulevard Montmartre. La dualité de son identité civile et blogosphérique faisait qu'elle qualifiât notre rencontre d'étrange. Mais tout s'est bien passé car nous avions de nombreux centres d'intérêts communs : un groupe irlandais, mon intérêt grandissant pour les carrières juridiques et la carte Pass Gaumont illimitée.
Par exemple, saviez-vous qu'il y a 36.000 avocats à Paris et région parisienne ? Soit dans toute la France, la moitié des juristes ayant la capacité à plaider ! C'est pour cela que j'apprécie de m'ouvrir aux autres et découvrir leur propre univers, chaque rencontre est un cadeau, pleine d'inattendu et parfois de bonnes surprises.