Quand mon amie Lydie m'a dit un jour : "En allant à Nouméa, j'ai rencontré l'homme de ma vie au snack où il m'a abordée pour me demander du feu", j'étais d'une part très content pour elle, d'autre part je restais persuadé qu'il s'agissait de la cafétéria de l'aéroport de Roissy CDG. Las, elle me parlait d'un bar-restaurant de Nouvelle Calédonie où elle dinait seule en sortant de sa journée de travail !
En mission pour un mois seulement dans la partie de l'hémisphère où l'eau s'écoule dans l'évier dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, elle a eu le temps de découvrir le seul, le vrai amour comme celui de Pierre-Yvounet pour Christine, Nico pour sa coqueline ou Giao pour Robert le Camionneur (non celui-là n'est pas bon mais il aurait pu ;o).
Mais quand même un amour distant de 22.000 km ce n'est pas facile tous les jours. Lui ne veut pas revenir en métropole et elle, qui élève seule ses deux petits anges au lycée et en médecine, ne peut décemment pas imaginer partir s'installer par delà les océans. Que faire dans ce cas-là ? j'avoue que je suis court en suggestion car il n'y a pas plus puissants tue-l'amour que les kilomètres, en bonne position aux côtés des cuisses poilues de madame, des effluves de monsieur en plein été et de la radinerie de l'un ou l'autre. 16 mois que cela dure me dit-elle, depuis la première et dernière fois qu'ils se sont vus physiquement et beh le retour en août pour les vacances promet d'être volcanique, surtout pour les voisins ;o)
Mon pote Philippe connait le cas dans son entourage de trois couples à distance où cela s'est bien terminé mais hasard statistique ou machisme forcené éhonté, à chaque fois ce sont les femmes qui ont tout laissé pour rejoindre leur homme. Les mecs sont plus attachés à leur confort matériel pour songer à tout plaquer et préfèrent donc attendre en sécurité et prenne en définitive un risque relativement minimal.
J'ai dans mon entourage un exemple de "couple longue distance" (Paris-Lyon certes) ... Et c'est Monsieur qui a quitté son job (fort bien payé et très stimulant au demeurant) pour partir s'installer à Lyon (il a négocié son licenciement). Depuis, il n'a trouvé qu'un job en CDD mais il s'en fiche éperdument : il est avec sa Belle ...
Rédigé par : Poupée | 20 juin 2006 à 22:48
Salut mon Giao, ici Robert le Camionneur !
nous nous sommes croisés trop brièvement hier soir à l'Entrepôt ... A très vite :)
RlC, driving for pleasure.
Rédigé par : ppC | 21 juin 2006 à 11:52
allez assures....
Rédigé par : missparker | 21 juin 2006 à 14:04