inZeSentier

C'est reparti pour le permis !

1378.- En 1999-2000 je ne sais plus je m'étais inscrit au permis de conduire à L'Auto-Ecole de la rue Petit dans le 19ème, SM Auto-Ecole. J'ai passé 3 fois l'examen de conduite sans succès malheureusement et pour une raison qui m'échappe je n'ai pas continué et passé une 4ème fois pour définitivement le décrocher. Aujourd'hui j'ai une fille, une famille et je dois absolument l'avoir pour notre liberté car un Fuji handicapé et une petite M*rtille demandent une logistique importante.

Je me suis donc réinscrit à l'Auto-Ecole Lutèce rue de Charenton qui a de bonnes critiques sur les conseils d'une amie Evelyne qui y a inscrit sa fille Elisa.

Comme j'étais déjà inscrit, il a fallu demander à la Préfecture le duplicata de mon dossier d'inscription du permis de conduire, le fameux CERFA 14866*01 ou CERFA 02.

En attendant je m'entraine sur des tests en ligne et j'en ai même téléchargé depuis l'application android Permis Ecole sur mon Samsung S6 Edge Plus pour pouvoir m'entrainer lors de mes longs trajets pour aller et revenir du boulot.

Quand on lit le Code de la Route c'est assez rébarbatif et on ne se rend pas compte de toute la subtilité des informations sur la circulation, les signalisations. Les tests permettent de mieux appréhender le cours théorique.

Concernant la pratique que je n'ai pas commencé car mon auto-école préfère que j'ai d'abord mon code avant de commencer la pratique, ils disposent d'un outil pédagogique que je trouve pratique a priori qui est un cahier d'auto-évaluation à remplir par l'impétrant qui parcourt toutes les étapes à maîtriser avant l'examen.

C'est donc reparti pour le permis de conduire que je vais décrocher j'espère avant le 22 Avril 2018.

Une SCPI or not SCPI

1376.- L'année 2017 file très vite, ma fille Myrtille qui fait notre bonheur est née le 10 avril 2017 et elle a déjà 3 mois et demi.

Je me suis penché sur les SCPI car plusieurs collègues ont investi depuis plusieurs années dans la pierre papier, après avoir fini de rembourser l'emprunt de leur résidence principale les veinards. Sur le papier, l'investissement est attractif car promet une rentabilité autour de 5% net d'impôts.

Mais c'est comme la bourse, il s'agit de placer de l'argent dont on n'a pas l'usage immédiat. Comme un investissement immobilier vous me direz, mais ce qui m'importe c'est de pouvoir retirer mes billes quand je le souhaite et à qui je le souhaite.

Par exemple, j'ai acheté un appartement en 2008 dont les derniers travaux vont commencer en septembre d'après le dernier planning de chantier pour s'achever en semaine 40 soit courant octobre. Aussitôt après, je pourrai le mettre à la vente et sélectionner les acheteurs. Dans le cas d'une SCPI, la revente n'est pas évidente. Tous les investisseurs ou presque prennent des parts sur le marché primaire des SCPI à capital variable ou à capital fixe. Très peu achètent sur le marché secondaire, celui qui m'intéresse car c'est celui des investisseurs qui souhaitent récupérer leur mise de départ avec une éventuelle plus-value.

C'est l'investissement en vogue en ce moment, j'ai rencontré l'année dernière Alfred Feuillet le conseiller en gestion de patrimoine de ma défunte marraine qui avait géré ses avoirs jusqu'à sa mort. Il me montrait sur un tableau qu'il préférait acheter en SCPI que sur un investissement locatif direct en énumérant tous les avantages : pas de gestion de la vacance, pas de ménage à faire, de travaux à suivre, d'états des lieux d'entrée et de sorties, de recherche de locataires, de réparation. Quand on a 80 ans d'accord mais à 46 ans je peux encore me bouger pour faire tout cela et cela me plait car j'ai l'impression de me remuer pour mon patrimoine.

Je n'arrive pas à me sortir de la tête que si je veux revendre mes parts de SCPI je ne le pourrai pas facilement alors qu'un appartement sur Paris, tu postes une annonce dans PAP ou leboncoin et dans la journée tu as ton carnet de rendez-vous rempli pour les 3 prochains jours avec peut-être une proposition à la clé, ce qui est plus rassurant.

Vous l'aurez deviné, c'est un placement que je déconseille alors qu'il est plébiscité par la plupart.

A bon entendeur !

(Crédit photo : SCPI 8)

Un projet immobilier pour bien commencer l'année 2017

(Crédit photo : ODI Immobilier Paris)

1375.- Cela fait très longtemps que je n'ai traité d'immobilier sur ce blogounet et pour cause puisque mes plans étaient au point mort :

• un salaire qui ne grimpe plus au plafond,
• des frais supplémentaires dûs à l'opération de la hernie discale du bouledogue français de ma chérie,
• la naissance de ma fille Myrtille le 10 avril 2017 et également
• des charges de copropriété qui ont explosé ces dernières années alors que lors de l'achat, la promesse était environ de 130 euros par mois / 434 euros par trimestre.

Pourquoi la situation change aujourd'hui ? Grâce à 3 règles fondamentales que j'ai faites miennes depuis quelques années :

1. Une meilleure gestion budgétaire de mon compte
2. Une relation durable et de confiance avec ma banque
3. Une volonté malgré tout de profiter du présent

 J'ai appris à gérer mon budget au jour le jour avec un prévisionnel sous Excel qui va jusqu'en décembre 2018 et j'ai une assez bonne vision sur les rentrées et sorties de trésorerie de mon compte. Il détaille pour chaque mois toutes les rentrées d'argent - essentiellement mon salaire et les loyers - et mes sorties d'argent - prélèvements EDF, GDF, téléphone, internet, mobile, remboursement de prêts, impôts sur le revenu, charges de copropriété, retraits au distributeur, carte bancaire, assurances, carte Navigo, abonnement cinéma illimité, taxes foncières, taxes d'habitation).

Par ailleurs, j'entretiens d'excellentes relations avec ma conseillère de clientèle de mon agence bancaire basée sur une confiance mutuelle entretenue au cours de plusieurs années - au moins février 2013 - je sais que je peux lui faire confiance et qu'elle ne cherchera pas à me vendre un produit si je n'en ai pas besoin. Heureusement je n'ai pas de passion compulsive pour le tabac, les jeux de grattage, les courses, le casino, ou des sorties endiablées dans Paris, seulement des centres d'intérêts prononcés pour la photographie, le running et une passion sans limite pour ma femme et ma fille Myrtille née le 10 avril 2017.

C'est bien de se serrer la ceinture, faire attention à tout ce que l'on dépense, ne pas acheter des vêtements que l'on ne portera jamais ou des cd, des disques, des dvd qui resteront sous blister, des bibelots en tous genres, des bougeoirs, des accessoires déco sans intérêt, mais il ne s'agit pas non plus de se restreindre tout le temps. Je profite malgré tout de restaurants avec ma chérie et mes amis pas trop chers avec La Fourchette et pour des occasions exceptionnels comme la Saint Valentin ou un anniversaire de très bonnes tables comme Le Meurice en février, il faut bien profiter de notre vie quand même, on a bossé dur pour cela.

Prévoyant, j'ai ouvert un Livret A et un PEL au nom de ma fille et d'après mes calculs, en versant 45 euros par mois elle se retrouvera à la tête d'un pécule de 10.000 euros à ses 18 ans, qui sait combien vaudront ces euros en 2035 ?

L'essentiel est de commencer.

J'adore Paris et ne conçois un bon investissement que dans la capitale, l'immobilier n'a cessé de monter depuis mon tout premier achat en 1997 d'un petit studio de 29 m2 au métro Laumière au 2ème étage sur cour du 77, avenue Jean Jaurès.

Il y a 3 règles à respecter en matière d'investissement immobilier, la première de ces règles est : 

1) L'Emplacement

La localisation du bien est fondamentale. Même avec des défauts, rez-de-chaussée, sombre, bruyant, avec un voisinage très gênant, le bien prendra inexorablement de la valeur de par sa situation.

Pour un banquier, un immeuble idéalement placé sera un investissement sécurisé au contraire d'un commerce dans une rue non passante ou un bien éloigné des transports ou des commerces, excentré.

 

 

 

 

Les 15 km des Foulées Charentonnaises 2017

1374.- Après trois 10 km courus en 2016 et début 2017 depuis mon retour à la compétition, je m'essayais à passer à la distance supérieure sans sauter directement au semi-marathon. Les Foulées Charentonnaises étaient l'occasion rêvée dans le calendrier, dans le début d'année, course familiale et roulante avec tous les copains sur le 5 ou sur le 15 km. Après un 10 km réussi aux Foulées de Vincennes en 4'45" de moyenne, je visais une allure entre le 10 et le semi pour cette distance intermédiaire. Après un appel sur Fessebouc, Joanna Roma que j'avais peu croisée et que je ne connaissais pour ainsi dire que sur les réseaux sociaux s'était gentiment proposée de m'accompagner à une allure de 4'48"-4'50" au km.

Les consignes
La course commençait à 10h30 et je suis arrivé à 9h30 aux consignes en compagnie d'Estelle, ses amis Fred et Grégory et je restais à attendre mon lièvre qui était à 4 stations de métro. Je croisais Pathé Lo, Bernard Bizet, Jean-Pierre Bardera, Joel Ducrot, quel plaisir de remettre un dossard et de goûter à l'exhaltation des quelques minutes avant le départ, on parle objectif ou souhait du jour, allure cible, voire même prochaines courses ou plan d'entrainement, bref on est à fond dedans.
Certains sont enfermés dans leur concentration, d'autres au contraire les extravertis font des selfies à tout va avec tous les amis croisés au dépôt des sacs.
On s'est échauffé avec Joanna pendant 20 bonnes minutes autour du gymnase de Charenton-le-Pont pendant que les coureurs sur 5 km étaient déjà partis à 10h.
Elle est une bonne coureuse puisqu'elle court le 10 km en 42 minutes et elle vise une allure semi à 4'30" au km soit 13,33 km/h.
Cela me faisait bizarre de courir avec elle puisque nous ne nous étions jamais croisés à l'entrainement et quelquefois en course quand je prenais des photos à son passage en quelques secondes.
Alex son mari est un très bon photographe et avant la saison de courses cyclistes de leur fils, il était venu pour prendre des clichés des 15 km.

Le départ - Les 5 premiers kilomètres
4'35 / 4'51 / 4'30 / 4'56 / 4'43 soit 23'35

A deux minutes du départ, je termine mes lignes droites et avec Joanna nous nous sommes placés dans le peloton mais par l'arrière, nous nous sommes trouvés loin derrière la ligne de départ. Le coup de feu retentissa et alors que les premiers partirent à plus de 22 km/h, nous étions encore en train de piétiner pour rejoindre le premier tapis de chronométrage de Top Chrono.
Et c'était parti ! Malheureusement la foule était bien compacte et nous avons dû zigzaguer et dépasser de nombreux coureurs.
Le premier kilomètre a été un peu intense et je sens que nous étions au-dessus de l'allure cible pour toute la course, en effet puisque nous avons passé la première borne en 4'35, un peu trop rapide comme entame de course et je savais que j'allais le payer sur la dernière partie de course.
L'allure a été plus sereine 4'51 ensuite pour reprendre de plus belle et nous passons le 3ème en 4'30, Joanna me disait alors que nous allions rester sur une allure plus supportable et je me sentais bien.
Nous avons terminé les 5 premiers kilomètres en 23'35 avec une moyenne bien inférieure à la cible, on dit souvent que les secondes gagnées sur la première moitié par rapport à l'allure déterminée à l'avance sont des minutes perdues sur la seconde.

Milieu de course
4'53 / 4'47 / 4'54 / 4'50 / 5'02 soit 24'26

Nous terminions la première boucle retour vers Charenton quand Joanna commençait à me parler de plus en plus, elle me disait de faire des mouvements des bras, avoir une foulée légère, bien respirer pour vider mes poumons, une vraie coach !
J'étais déjà dans le dur et au niveau des sensations j'étais plus sur une allure 10 km avec 5 km en plus que sur un semi-marathon où on est censé être plus cool.
C'était intense mais quel plaisir, je retrouvais Vincent Egloff avec qui j'étais parti en vacances et qui avait du mal, il me demandait : "Ah Giao, ça va ?", je répliquais aussitôt : "Non ça va pas, j'ai du mal"
Joanna me disait alors : "Arrête de regarder ta montre, je m'en occupe, ça va aller !"
Heureusement qu'elle était là, j'étais à deux doigts de craquer. Quand on est tranquillement assis derrière son pécé, cela peut prêter à rire mais dans le feu de l'action quand on sent que son coeur est haut et que l'on est bien au-delà du taquet, c'est une autre paire de manches.
Quand nous sommes passés au 10 km, je pensais que nous étions à 12 km, ce fut la tempête dans mon crâne.

Dernier 5000 mètres
5'13 / 5'11 / 5'19 / 5'12 / 4'12 soit 25'07

Joanna me demandait : "tu veux manger quelque chose, tu en as ? alors vas-y alimente-toi !" J'obtempérais avec mon 2ème gel Aptonia, agréable puisque liquide et qui ne collait pas aux doigts. Je rangeais soigneusement l'étui vide dans ma poche à côté du premier que j'avais avalé après les 5 premiers kilos. Il fallait un petit temps d'assimilation avant qu'il prenne effet à moins que c'était plus psychologique qu'autre chose.
Joanna me disait que c'était beaucoup dans la tête et elle avait raison, si elle n'avait pas été présente ce jour-là, j'aurais bien levé le pied et fait quelques centaines de mètres en allure footing avant de repartir un peu plus fort mais quand une personne a la gentillesse de faire lièvre, se lever tôt et courir en deçà de ses capacités réelles, ce n'est pas pour se la couler douce et lâcher l'affaire.
Et puis je repensais à mon amour, Amandine qui attendait un petit bébé, cette pensée joyeuse et heureuse me transporta et j'oubliais instantanément la douleur et le cardio qui s'emballait. Je recollais à Joanna. Elle me disait alors : "C'est bien, tu reviens !"
En fait je ne revenais pas du tout puisque j'étais à 5'01 de moyenne mais après les 10 premier km intenses, même si on a les sensations d'être à bloc on peut être bien en-dessous de l'allure cible.
Mais je ne lâchais rien et c'était mon taquet à moi, ma volonté de ne pas lever le pied et terminer la course sans faillir.
Je croisais Mano et Giao qui nous encourageaient à tout rompre ainsi qu'Alex le mari de Joanna et Cassandre qui nous prenaient en photo à un endroit stratégique bien déterminé.
Au 12 km il ne me restait plus que 3000 mètres et je recollais plutôt bien avec une Joanna qui ne cessait de m'encourager de plus belle.
Joanna ne finissait pas de me pousser et à bouger les bras, me sentir léger et je répondais "Oui Jo j'y vais, je te suis Jo"
Dernier 1000 en vue ce n'était que du bonheur avec un dernier coup de cul sur un faux plat légèrement montant et le dernier virage avant de recroiser les amis.
J'ai savouré le dernier 1000 et je me suis senti transporté et j'étais si reconnaissant envers Joanna que l'on est tombés dans les bras l'un de l'autre et que je lui ai dit comme je le redis maintenant un grand MERCI JO !

 

Rogue One a Star Wars Story de Gareth Edwards

1373.- J'ai vu le premier spin-off de la série Star Wars et j'ai été emballé. Dès les premières minutes somptueuses où l'on voit le transporteur du Directeur Krennic parti à la recherche de Galen Erso son ingénieur en chef de l'Etoile Noire réfugié sur une planète pour planter des légumes avec sa femme Lyra et sa fille Jyn.
On retrouve le souffle épique de l'aventure et on sent que l'on va passer un très bon moment de cinéma.
La magie est retrouvée et elle opère bel ete bien dans ce nouvel opus qui n'est pas un nouvel épisode, la musique composée à la va-vite par Michael Giacchino compositeur attitré des production de J.J. Abrams a bien remplacé Alexandre Desplats le français oscarisé pour la bande-son du Grand Budapest Hotel.
En étant méchant comme Ben Mendelsohn, tout est meilleur que dans l'Episode 7 le Réveil de la Force : le méchant est détestable le directeur Krennic, l'épouvantail de service l'immense Dark Vador est de retour avec la voix originale de James Earl Jones, on a même le Gouverneur Tarkin recréé en images de synthèses et mon Amour n'y a vu que du feu, quand on sait la prouesse technique on est ébahi mais on voit tout de même la différence avec un vrai acteur, comme pour l'apparition finale qui a fait sursauter de plaisir les fans de la saga depuis des années.
Le film est grave, sérieux sans s'y prendre heureusement avec quelques très légères touches d'humour apportées par le robot K2-S0, le réalisateur Gareth Edwards ne s'est pas fourvoyé dans une pseudo-histoire d'amour entre rebelles qui n'aurait rien apporté au film, en revanche la relation père-fille entre Galen et Jyn est très bien incarnée par Mads Mikkelsen et Felicity Jones
J'ai passé un bon moment, bien apprécié le gigantisme des scènes où l'on voit les vaisseaux spatiaux de l'Empire d'un point de vue terrien, immenses dans le ciel et non factices et trop sophistiqués comme dans les trois épisodes de la prélogie qui ont pris un coup de vieux à mon sens.

Gareth Edwards arrive à recréer les consoles et écrans de contrôle rudimentaires du Star Wars original de 1977 sans les faire paraitre vintage.
On retrouve des références aux 2 trilogies notammant avec la présence de Jimmy Smits dans le rôle de Bail Organa le sénateur qui reçoit Leia après la mort de Padmé.

Bref un bon 8/10 pour un épisode qui m'a donné envie de replonger dans la saga en commençant par le tout premier épisode.

Les Boucles du 17ème 2016

1372.- Dans le contexte très particulier des annulations à répétition, j'ai pu prendre part à la 61ème édition des Boucles du 17ème dans les petites rues de Paris autour du Square des Batignolles.
C'est un quartier où je suis né mais que je connais très peu dans le Paris cossu. Les petites rues tranquilles ont été plus faciles à sécuriser apparemment pour permettre que la course ait lieu contrairement à 2015 où elle avait été annulée en raison des attentas du 13 novembre.
Avant la course, je retrouvais Oxana au retrait des dossards à la mairie du 17ème ainsi que ma caramade d'entrainement Elodie de la team KM Mania qui visait 45 minutes.
Je croise Jean-Pierre Bardera, Thierry Pallancher et un couple que j'ai déjà shooté avec mon Canon et qui me demande qui va le prendre en photo si je suis parmi les coureurs et me souhaite de faire une bonne course en remerciant de tout ce que je fais pour la ocommunauté, ca fait toujours plaisir.

La 1ère boucle
Split : 4:47" / 4:24" / 4:28" / 4:53" / 4:50"

Pour une fois j'avais prévu de faire une entame souple et plutôt tranquille. Au lieu de partir comme une balle avec la fraicheur de l'échauffement, je reste prudent pour monter plus tarde en puissance. En réalité j'avais prévu pour une allure cible de 4:36" de partir sur du 4:46" au premier, allure cible jusqu'au 9 km puis tout donner sur le dernier kilo.
Je suis côte à côte avec Daniel alias DanRunParis et nous sommes juste derrière le meneur des 45 minutes. Je savais que si je démarrais la course plus à l'arrière, il y aurait un bon goulot d'étranglement et j'aurais perdu énormément de temps et d'énergie à slalomer entre les retardataires.
J'étais donc idéalement placé, les 3 premiers kilos se passent comme dans un rêve, je vois Elodie partie un peu avant le meneur qui se fait rattraper et qui reste dans son sillage, je croise Nelly Albino avec qui j'avais fait toute ma course des Foulées du 12ème qui est accompagnée de son compagnon Thierry des Etoiles du 8ème, elle est déjà très concentrée. Je reste relâché et serein, sur le 4ème et 5ème kilo c'est un double faux-plat montant pour revenir au départ qui me fait tressaillir et je laisse filer le ballon pour économiser du gaz et me refaire pour le 2ème tour.

2ème boucle et passage de la ligne d'arrivée
Split : 4:59" / 4:28" / 4:49" / 5:16" / 4:48"

Je vois la ligne d'arrivée mais on tourne avant pour entamer la 2ème boucle, Lucie et Caro de KM Mania sont là et m'encouragent, je prends la pause puis je serre à gauche au plus près des barrières pour prendre mon virage par l'intérieur puisqu'il n'y a personne avec moi. Las ! je me prends une patte d'une barrière et je manque de peu de me payer un beau gadin ce que ne manque pas de relever mon camarade Harry qui suit la course depuis l'arche d'arrivée.
J'avale vite fait mon gel en retirant le gant mais je ne prends pas d'eau pour le digérer, il fait froid -6°C ressenti loin des conditions des Foulées d'IDF France des Îles en juillet. Je me sens ragaillardi sur les 3 premiers kilos de la boucle c'est assez plat voire en descente, je gère mon effort et je profite des relances et virages pour respirer. Mon souffle est bon, je ne suis pas dans le rouge mais à la limite quand même. J'ai toujours peur que si je donne trop je vais exploser en vol et me mettre sur le côté ou bien souffler comme un boeuf et à 2-3 km de l'arrivée c'est horrible de terminer au ralenti car on s'est emballé trop tôt trop vite.
Encore 2 km je crains le double faux-plat montant et je m'économise trop, je suis dépassé à droite à gauche et me dis que je donnerai tout dans la dernière ligne droite. Elle arrive bien tard à 300 mètres à peine, je donne tout avec une foulée impeccable alors que j'aurais pu fournir un effort bien plus tôt quand il me restait 800 mètres. On apprend toujours.
Le chrono tombe 48 minutes tout pile, je pensais faire sub-48 mais j'améliore quand même mon temps des Foulées du 12ème qui était plat de 15 secondes et surtout sans lièvre.

(Crédit photos : Caroline Koziel et Lucie Ernoult)

Les Foulees d'Ile-de-France - France des Iles 2016 le 5 km

1371.- Il y a 2 ans, mon amour avait réalisé le meilleur temps sur le parcours qui faisait 5,2 km. Cette année, il avait été modifié et le départ se situait du côté de l'Esplanade du Château de Vincennes et non plus sur le premier tiers de l'Allée Royale. 5 semaines après la Ronde de Puteaux où j'avais terminé en 23:43" dans l'agonie, je repartais dans une course violente avec un effort soutenu du début à la fin. Avant la course nous avions décidé de partir à trois avec Caroline qui fait les même temps que moi sur la piste et Dac Linh Giao pour nous aider.
En échauffement, nous avons fait la boucle complète en 35 minutes, las ! vers le 4ème km, Giao a glissé sur une pierre et s'est fait des contusions au visage, à la main et à l'épaule. 10 minutes après cet épisode douloureux, il était temps de regagner déjà la ligne de départ. Nous étions 300 sur le 5 km contre 1000 sur le 10 km. Je croisais Benjamin qui aidait Giao à reprendre ses esprits et qui m'encouragea avant le départ.
Nous n'étions pas très bien placés, mais je ne pensais pas non plus partir très vite pour terminer cramé au bout de 2 km. La personne au pistolet eut du mal à faire partir le coup et tout le monde s'est emballé à 9h30 comme d'habitude. Caroline qui était un peu devant Dac Linh Giao et moi est partie comme une fusée au lieu de rester avec son coach que je suivais comme son ombre.
Le premier kilo fut avalé très tranquillement en 4:39" soit 12,90 km/h un peu plus lentement qu'aux Foulées du 12ème, cela m'allait très bien et je ne soufflais pas du tout contrairement à un jeune musclé qui avait pris le parti de nous suivre aussi loin qu'il le pouvait.
Au bout de 400 mètres, nous sommes arrivés aux côtés de Caro et Giao lui lance un : "Partie trop vite !"
Nous étions sur l'Allée Royale en faux plat montant qui fait 800 mètres et nous nous dirigions après le rond point vers le sous-bois avec de la terre et des copeaux. Le terrain est moins rapide que sur route car il accroche moins bien mais mon entrainement quasi-quotidien autour de l'étang Braque à Saint-Quentin-en-Yvelines m'avait bien préparé à ce type de revêtement.
Le 2ème kilo se passe encore mieux et Giao accélère nous faisant passer en 4:28" à 13,48 km/h.
Au bout de 500 mètres, nous arrivions sur le retour et je commençais à souffler, j'étais bien mais l'effort produit et à venir commençait à se ressentir. Giao leva le pied et nous passons le 3ème kilomètre en 4:39" comme pour le premier.
Sans avaler de gel ou boire de l'eau - c'est ridicule pour un laps de temps aussi court - je continuais à me concentrer sur ma foulée et je ne regardais pas ma montre, c'était mon lièvre qui fixait l'allure. Je courrais côte à côte, je suis resté derrière lui sur la 2ème partie de la course. Je sentais qu'il accélèrait et je me demandais si c'était moi qui ralentissais et lui qui maintenait juste l'allure, je le collais au train. Je me sentais bien au 4ème d'autant que nous sommes repassés sur une partie route qui accroche mieux et qui produit un meilleur retour d'effort que le sol meuble et plein de copeaux du sous-bois. La partie route est courte mais assez pour me relancer sur le 4ème que je passe en 4:28".
Le dernier kilomètre, je débranche mon cerveau, nous avions déjà fait le repérage juste avant et j'y avais déroulé mes trois accélérations de 30 secondes à 16 km/h, je savais que ce n'était plus très loin, je me mis à accélérer. Nous avons croisé Estelle qui s'échauffait pour son 10 km et Eric Elron qui me prend en photo au passage avec son téléphone, il attendait sa chérie Florie.
Je voyais la dernière ligne droite enfin et au dernier moment le chrono qui égrenait les secondes, je pensais être aux alentours des 23 minutes, je vois 22:39" au chrono officiel quand je passe la ligne, trop content en 4:18" sur le dernier kilo soit un negative split sur ma course.
A ma montre je note un 22:33" en temps réel qui est donc ma meilleure marque sur cette distance pour un tout petit plus que 5 km au lieu des 5,2 km des années précédentes.
L'entrainement a bien payé, merci à Dac Linh Giao pour son accompagnement c'était génial, à Alexandre pour ses conseils, CoWaBonGaAa ! 

Les résultats KM Mania :

Caroline 24:28" (12,26 km/h) 5/58 SEF et 12/236 scratch féminin
Florie 24:52" (12,06 km/h) 6/58 SEF et 15/236 scratch féminin

(Crédit photo : Francine Hervier)

Les Foulees du 12eme 2016 - Un 10 km pour se tester, un !

1370.- Aurélie Imarre que j'avais rencontrée aux 1ères Foulées du Lavoir 2015 organisées par mon ami Pinkrunner alias Philippe Thuret, marquait sur son Fessebouc la semaine passée : "Entrainement difficile, course facile". J'avais déjà entendu ces mots dans une émission de télé et c'était si vrai, quand on s'endort sur un rythme trop pépère en footing, on installe son corps dans confort dont il n'est pas facile de s'extirper quand il faut se faire violence et rester au taquet plus longtemps. Je l'avais appris ou redécouvert à mes dépens pendant la Ronde de Puteaux sur mon premier 5 km officiel quand je partais sur du 4:13" au premier kilo au lieu de 4:30" en cible et que je me trouvais en panne de carburant peu après le 2 km alors qu'il me restait encore 3 km avant de passer la ligne. J'étais en détresse respiratoire sur ces 3000 mètres bien loin de mon allure cible. Je manquais singulièrement de soutien, de foncier puisque mes jambes étaient bien revenues.
Le 19 juin 2016, c'était l'acte 2 avec les Foulées du 12ème et mon premier 10 km depuis bien longtemps, en réalité les 10 km du Bois de Boulogne 2014 où j'avais réalisé 46 minutes tout pile. Cette marque était bien loin de mon objectif du jour puis il aurait fallu courir à 13 km/h sur les 10 km et que seulement 3 mois auparavant j'avais du mal à boucler la distance en moins de 1 heure à l'entrainement.
Je n'étais pas stressé, j'avais passé une bonne nuit sauf les 2 dernières heures où je n'avais cessé de penser aux 2 policiers tués à Magnanville par un djihadiste, acte d'une barbarie sans nom qui nous a tous révoltés et par rapport auquel une course de 10 km de reprise n'avait pas la même portée émotionnelle. Je n'étais donc pas perturbé par ma course, au contraire j'étais persuadé que j'allais me régaler toute la journée. C'était le mot. Avec mon Amour nous nous sommes réveillés à 6h30 le dimanche et je lui disais que j'étais trop content de l'accompagner à une course et enfin pour courir à ses côtés. Photographier c'est bien, vivre la course en coureur c'est tellement mieux. Je retrouvais le bonheur de croiser les copains avant la course, les consignes avec une anecdote rigolote : à un moment après avoir retrouvé mon ami et coach Giao, un bénévole de l'association SAM PARIS 12 se retourne vers nous et appelle : "Giao tu peux venir s'il te plait ?", Giao dit "Lequel ?", le bénévole "Celui qui est en bleu" Nous étions tous les deux en bleu, lui en débardeur KM Mania et moi en tee-shirt bleu azur de la Runnosphère.
Il s'approchait donc et me dit "Non c'est toi qu'ils veulent voir !". C'était Marylou ma copine du club qui avait remporté la course il y a quelques années qui m'encourageait pour ma course de reprise.
Je croisais avant le départ William Arsicaud, Jean-Pierre Bardera, et nous partimes avec Amandine et Giao pour un tour d'échauffement sur la première boucle. 5 km c'est beaucoup mais c'est pas mal pour se préparer je trouve. J'ai commencé les 3 km à 9 km/h pour terminer sur les 2 derniers à 10-11 km/h avec 3 accélérations à un peu plus que l'allure cible.
Il faisait moite mais frais en cet avant-dernier week-end de juin. Après les pluies des jours précédents, la météo était clémente.
Je retrouvais mon lièvre du jour, mon ami Alexandre Pierron dans le stade vélodrome de la Cipale. Il était habillé en survêtement avec une veste mais sans sa casquette fétiche. Il m'expliquait que le jour où il l'avait enlevée, il avait réalisé sa meilleure marque sur 10 km en 32'55" à Lille à l'occasion du 10 km et semi-marathon.
Nous avons rejoint le départ de la course en nous positionnant très exactement entre les meneurs d'allures des 45 et des 50 minutes. Je voyais Benjamin concentré qui attendait tranquillement le départ. Le micro était loin de nous et Amandine me disait qu'il avait rendu hommage à un coureur de l'association décédé depuis peu et pour lequel ils ont applaudi pendant plus d'une minute.


On était si décontractés avec Alexandre que lorsque le coup de feu du départ a éclaté, on était encore en train de discuter. Mon lièvre du jour avait préparé un papier sur lequel il avait inscrit tous les temps de passage à l'allure cible que je m'étais fixée soit 4'45" au km ou 12,6 km/h.

Sur le terrain, j'ai fait la décomposition suivante :
04:34
04:43
04:37
04:53
04:57
04:53
04:58
04:58
05:13
04:25

Grâce à Alexandre, sur le premier kilo je ne suis pas parti trop vite car on est tout frais au départ, on se sent en forme et on a tendance à partir trop vite. Surtout avec l'embouteillage du début on compense en zigzagant et en dépensant inutilement des forces. Alexandre m'a permis de me canaliser et de bien être lancé. Nous sommes partis derrière le meneur des 50 mais nous l'avons bien vite dépassé pour nous caler tranquillement entre le 45' et le 50' pile dans l'objectif.
L'exercice de soutien a payé cette fois car j'ai facilement passé la barre des 3 km sans souffrir à l'allure cible. J'étais dans le tempo et j'en avais encore sous la semelle.
Je me suis désuni à partir de la fin du 4ème km, j'avais vraiment du mal à boucler les 2 km suivants jusqu'à la mi-course.
j'allais vers la perdition et la dérive à partir de la deuxième partie de la course.
J'ai avalé un gel liquide au 5 km et je me ressentais ragaillardi ce qui m'a permis d'éviter la dérive et avec un pacer efficace et régulier, il l'a senti j'ai réussi à nouveau à recoller à ses baskets
Sur les 7-8 km c'était vraiment le mental qui m'a aidé à tenir car après un 6 km où j'avais à nouveau du coeur, je me suis senti à nouveau mal au milieu du dernier 3000 mais j'ai visualisé les repères à tous les 1000 comme sur un 3000 que j'ai l'habitude de faire le midi à Saint-Quentin-en-Yvelines, c'est efficace ce truc ca permet de découper le dernier 3 x 1000 et de le passer moins difficilement.
Le 9ème km je me suis senti mieux mais j'ai bien ralenti comme l'indique le chrono, je me réservais pour le dernier kilo au lieu de tout donner car je n'avais plus la force de tout donner, j'ai senti que mon lièvre a tenté de me relancer en m'encourageant et en me forçant à ne pas trop m'endormir

Merci à mon lièvre Alexandre encore c'était génial de me consacrer de son temps ce dimanche matin, c'était très important pour moi car pendant l'entrainement, je sentais que les séances sur piste ne posait aucun problème mais j'avais au final peu de sorties longues avec des portions de seuil de deux ou trois fois des séries de six à huit minutes de seuil, je ne me voyais pas réussir un sub-50 minutes avec ma forme actuelle.

Un 48:16" pour ma toute première course de reprise en format 10 km me comble tout à fait et rempli les objectifs de mon coach, en avant pour la suite des aventures extraordinaires.

(Crédit photos : 1. Frédéric Bougrain, 2. et 3. Manoly Siliphayvanh)

 

La Ronde de Puteaux 2016

1369.-C'est reparti pour les fractionnés

Le Retour sur la piste de Paul Valéry

Voilà déjà 2 ans je suis tombé d'une échelle en faisant des travaux domestiques. Cet aléa de la vie qui m'aurait pu me la coûter ou tout au moins me laisser paralysé m'a heureusement épargné et après une greffe d'un clou en titane de 40 cm dans le fémur, j'en suis ressorti tout neuf ou presque.

(Crédit photo : Cassandre Giros / GiaoRunning)

Avant l'accident j'avais perdu le goût et l'envie de courir, les performances baissaient inexorablement bien que j'augmentais considérablement le nombre et le kilométrage mensuel. Bref cela n'allait plus du tout alors que j'étais dans les nuages quelques mois après avoir rencontré celle qui partage ma vie et qui fait mon plus grand bonheur.

La reprise est un long chemin, ce n'est pas que je reprenne à partir de zéro puisque lorsque j'ai commencé à couroter en 2002 à Genève avec mon ami Raphaël je ne ressentais pas ces douleurs au genou droit, ces tendinites aux post-jambiers ou cette gêne à la cuisse droite de temps en temps.

Depuis une grosse année, j'ai repris avec des haut mais beaucoup de bas car j'étais incapable de tenir une séance complète de fractionné. Il fallait que le temps fasse son office, que mon corps reprenne ses marques et se répare tout seul.

Mon ami Dac Linh Giao Nguyen fondateur de l'association sportive KM Mania m'avait fourni plusieurs plans de reprise à commencer par 30 minutes de footing tout doux puis 45 puis 1h mais cela ne passait pas à cause des douleurs. J'ai repris comme j'ai pu et un jour il m'a redonné un plan qui commençait par 10 x 100 m, la semaine d'après 10 x 150, puis 10 x 200 et ainsi de suite de semaine en semaine. Je reprenais des sensations et je n'avais plus mal.

Il m'intégra alors à son groupe d'entrainement dans le groupe C composé de Marion, Olivia et Caroline. Au début je n'arrivais à les suivre que sur 800 mètres à une allure de 4:45" au kilomètre et j'avais du mal. Mon corps me redonnant quelque possibilité j'ai pu les suivre sur une fraction entière soit 1200 ou 1500 mètres puis sur la totalité de la séance. Je revivais.

Le simple bonheur de pouvoir terminer un 4 fois 400 mètres / 800 mètres sans m'arrêter au milieu à cause de douleur à la cheville ou sous la voute plantaire est une victoire en soi.

Depuis le 5 mars j'ai pu enchainer des séances de fractionnés puis des semaines entières jusqu'à un plan.

Aujourd'hui je suis méticuleusement le plan que Giao m'a donné et la première étape a été la Ronde de Puteaux le 22 mai, le 5 kilomètre de 9h45.

La Course

Il faisait pluvieux mais le soleil était dans nos cœurs. J'allais goûter à la joie de courir avec mon amour pour la première fois depuis bien longtemps. Quelle joie quand nous nous sommes élancés ensemble, elle n'était pas très loin du moins sur les 200 premiers mètres et je la voyais s'envoler juste derrière la femme de tête qui avait remporté l'épreuve, Frédérique Thaller triathlète du club des Etoiles du 8^ème qui prépare un half Iron Man.

4:12" – 4:45"

Ma femme était déjà loin mais je m'accrochais de la 2^ème meilleure coureuse du team KM Mania, Manoly qui tournait en 4'16". J'ai réussi à tenir 2 km quand mon pote Ben qui était également en reprise me déposa et je n'ai rien pu faire. Mes jambes étaient bonnes, mais mon cardio m'empêchait de relancer la machine. L'écart entre nous restait plus ou moins constant, plutôt moins d'ailleurs car il était toujours plus rapide que moi de 5 secondes à chaque kilomètre qui nous séparait de l'arrivée.

4:50" – 4:55"

Je le voyais filer au loin, je voyais les maillots bleus du team KM encore plus loin devant et dans la dernière boucle dans le parc, je n'avais plus de force, ou plus exactement je ne voulais pas me mettre encore plus mal pour terminer proprement la course et pourquoi pas accélérer au dernier kilomètre.

5'

Las, je n'ai pas pu accélérer dans le dernier 1000 et lorsque je suis arrivé sur le stade il restait juste 400 mètres et Ben était 250 mètres devant moi, à 40 secondes. J'ai tout donné enfin tout ce qui me restait et mes amis Laurent Devillechabrolle et Cassandre à qui j'avais prêté mon appareil photo ont tout deux immortalisé l'arrivée de ma première course.

(Crédit photo : Laurent Devillechabrolle / Deville Photography)

Je visais entre 22' et 22:30" je termine en  23:43" mais l'essentiel est ailleurs, je retrouve les sensations et je retrouve le plaisir de me donner, de courir avec les copains, avec ma femme que j'embrasse à l'arrivée. Je lui demande si elle a fait podium elle m'a dit qu'elle est 1^ère.

"Ah bon tu as gagné la course ?" je lui demande éberlué puisque pour moi elle était toujours derrière Frédérique. Je demande autour de moi et c'est vrai, mon amour a gagné son premier scratch pour son 8^ème podium. En réalité elle avait déjà gagné une course aux Foulées d'IDF – France des Îles mais la fille qui est arrivée ex-aequo avec elle au temps réel l'avait coiffée d'une demi-pointure de 36 sur le finish au scratch, dur dur.

Merci à Dac Linh Giao Nguyen le coach de KM Mania, aux copines et copains d'entrainements qui m'aident de leur présence car je m'accroche à eux pour faire mes séries et on se soutient mutuellement et merci à ma femme qui par sa passion et sa combativité me donne une grande leçon d'humilité et me pousse à aller toujours plus en avant.

Les photos de Cassandre Giros pour GiaoRunning : 5 km de la Ronde de Puteaux 2016

Mes photos sur le 10 km de la Ronde de Puteaux 2016

Ma course sur Strava

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