1349.- Le nouveau film du réalisateur de l'excellent Good Morning England (2009) dont la carrière est liée à Rowan Atkinson depuis qu'ils ont créé tous les deux le personnage de Mister Bean en 1989, est une jolie comédie romantique.
J'apprécie Bill Nighy l'acteur qui joue le père plus connu pour ses participations dans des films fantastiques : Jack le Chasseur de Géants (2013), Pirates des Caraïbes (2007, 2009) et autres Underworld (2003, 2006, 2009). Il interprète le rôle du père du héros attachant, Tim qui l'initie au secret très spécial qui est l'apanage des hommes de la famille, la faculté à voyager dans le temps.
Alors que son père utilise ses dons à se cultiver jusqu'à l'envi, le fils fait tout pour trouver et séduire la femme de sa vie.
Il apprendra qu'un pouvoir exceptionnel c'est comme un tour de magie, cela ne permet pas d'obliger une personne à tomber amoureuse.
La première partie où Tim apprend à domestiquer son talent et à séduire sa belle au prix de mille subterfuges est très réussie, elle donne la patte à la comédie romantique à l'anglaise. J'ai beaucoup apprécié notamment la scène se dérouland à l'aveugle dans le restaurant Dans le Noir qui est désormais décliné à Barcelone en plus de Londres et Paris.
L'alchimie des deux acteurs principaux se voit à l'écran, c'est un bonheur. On avait vu Rachel McAdams en alter ego au féminin de Robert Downey Jr dans Sherlock Holmes (2009, 2011) et personnellement je l'avais découverte dans une romance avec un autre voyageur temporel incarné par Eric Bana dans Hors du Temps (2009). J'ai trouvé Domhnall Gleeson qui jouait Bill Weasley dans Harry Potter et les Reliques de la Mort (2010, 2011) un peu fade et sans charisme surtout face à la lumineuse actrice canadienne, mais peut-être était-ce voulu de la part de la direction d'acteurs.
La deuxième partie est un peu plus convenue et "gnan-gnan" comme dirait Aurore et l'idée de départ s'essouffle. J'ai passé un bon moment même si les comédies romantiques à l'eau de rose du type l'horrible The Holydays (2006) avec Kate Winslet et Cameron Diaz ne sont pas du tout ma tasse de thé anglais.
Il reste les très belles scènes de confrontation entre père et fils où j'ai été ému comme dans la toute dernière scène de Jumanji (1995) de Joe Johnston.
Les voyages dans le temps au cinéma deviennent banals et depuis Un jour sans Fin (1993) et Retour vers le Futur (1985, 1989, 1990) on n'a jamais fait mieux. 6/10
"Il était Temps" de Richard Curtis avec Bill Nighy, Domnhall Gleeson et Rachel McAdams
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