1339.- Cela faisait bien longtemps que je n'avais pris de bain de foule à une soirée PRP et c'était l'occasion en ce beau jeudi de septembre. J'étais trop content de revoir les copains de la Runnosphère, Eric Dare mon pote des sorties de Paris Running by Night à 5h du matin, les OVS boys, les Nike avec Seb entre autres. A l'animation Jean-Pierre Run Run a fait merveille en introduisant la team Tom Tom qui nous faisait la démonstration des nouvelles montres GPS d'entrainement pour le running. Christophe Pinna le coach des stars ancien champion du monde de karaté était là également pour nous parler de la montre qu'il a adopté et qu'il contribue à promouvoir à travers les différents événements tels que la PRP.
Une bien belle soirée au Quartier Latin qui est devenu notre QG depuis quelques mois déjà. "Pasta Running Party de la Runnosphère #38" le 26 septembre 2013 au restaurant le Quartier Latin, 1 rue Mouffetard 75005 Paris
1338.- Ce n'est pas de Tony Stark dont je parlerai aujourd'hui mais de Lilian Maurel que je connais depuis 2010, peu après les débuts de mes folles aventures de running. C'est l'histoire d'un coureur un peu fou qui avait enchaîné l'Eco-Trail de Paris 80 km, les 100 km de Millau, les Templiers et la SaintéLyon. Il vient de terminer son premier Iron-Man à Vichy et ceci est son histoire. Bravo mon pote.
Note préliminaire : L'Ironman est un des plus longs formats de triathlon. Les compétitions Ironman (l'homme de fer) sont des courses consistant à enchaîner 3,8 km de natation, 180 km de cyclisme puis un marathon (42,195 km) en course à pied. Ironman est un nom déposé et propriété de la World Triathlon Corporation. Cette ligue privée organise un circuit de courses sur distances Ironman, et les championnats du monde de la distance. D'autres compétitions utilisent également les distances de l'Ironman sans pouvoir en exploiter le nom. Elles n'en sont pas moins de véritables « Ironman » : Embrun (France, 15 août), Ch'Triman (France, fin août), Challenge Roth (Allemagne, mi-juillet), Almere (Pays-Bas, fin août), Slovakman (Slovaquie, début août), Norseman Xtreme Triathlon (Norvège, début août), Esprit triathlon (Québec, mi-septembre), et bien d'autres. (Source : Wikipédia)
Le Défi
C’est parti pour un nouveau défi : Partir sur un triathlon distance Ironman. Cette idée m’est venue après avoir fini le 100km de Millau en 2010, je m'étais donné deux années pour le préparer. Suite aux conditions climatiques de 2012 où la chaleur avait été accablante et avait contraint de transformer l'épreuve en half Ironman, elle fut reporté à 2013.
Avant d’attaquer sur cette distance, j’ai fait plusieurs triathlons dont deux half IM. Je choisis Vichy car le parcours vélo est facile et ce n'est pas trop loin de Paris. Le parcours est constitué de deux boucles de 1900 m en natation avec sortie à l’australienne (On dit "à l'australienne" parce que la première fois qu'une partie natation s'est déroulée sous la forme de 2 boucles avec une sortie de l'eau qui comprennait quelques dizaines de mètres de course à pied avant de replonger pour une seconde boucle, c'était sur un triathlon australien, ndlr) , deux boucles de 90km en vélo, et 4 boucles de 10.5km en course à pied.
L'Entrainement
La première phase de l'entraînement est une petite préparation 24h sur deux mois puis le 24h de course à pied. Durant cette période j’ai couru par bloc de deux ou trois jour avec plusieurs séances dans la même journée pour travailler sur la fatigue. Mais je n’ai jamais dépassé les 75 km par semaine et toujours gardé deux jours de repos consécutifs par semaine. Je réalise une bonne marque de 166km.
Après un mois de repos complet, on entame la deuxième phase de la préparation, la préparation spécifique triathlon. Elle fut très courte 7 semaines. J’ai recommencé par de la natation deux fois par semaine et de petit trajet en vélo entre mon domicile et mon travail plusieurs fois par semaine. Je suis progressivement passé à 3 séances de natations par semaine et des sorties vélo plus longues. Je faisais presque toutes les semaines une journée avec les 3 disciplines, natation le midi, vélo et course le soir. Au début les distances sont faibles (2000m de natation, 70km de vélo, 30min de course). J’augmentais ces distances de façon progressive. L’entrainement faisait la part belle au vélo et à la natation. Le dernier bloc entraînement s’est conclu par deux jours triathlon avec un courte distance puis un half IM le lendemain.
Il est venu le temps de la dernière phase, la préparation mentale sur 10 jours. Ce point est important sur ce genre de course.
Le Mental de Héros
J'imagine la course et j’essaye de prendre des repères. Je regarde le parcours de nombreuses fois et j’imagine ce que je pourrais penser et me dire sur la course. Les jours avant la compétition, je regarde ma montre de temps en temps et j’imagine l’endroit et l’état physique ou je serais à cette heure-là. On prépare la checklist de ce qu’il y a prendre, la playlist avant course qui permet de se mettre en énergie avant la course. Tous ces préparatifs permettent de se conditionner à un effort long et difficile.
Maintenant c’est le jour J, je me réveille avec beaucoup d'appréhension. Si vous voulez une image ça serait comme être en bas d’un gratte-ciel que l’on doit monter à mains nues alors que vous avez seulement grimpé sur un mur d’escalade avec plein de prises partout. Après quelques minutes, tout est prêt, il ne me reste plus qu'à manger et partir sur la course. Je file sur le parcours pour aller au parc à vélos mes princes et ma bouteille de malto.
Je suis sur le parc à vélos encore bien vide, je fais les dernières modifications dans les sacs de transition. Maintenant, je me mets à l’écart de l’agitation, je mets ma playlist. Il est temps d’enfiler la combi. Je parle à des gens et revois des personnes de mon ancien club (Courbevoie Triathlon, ndlr) ça permet de détresser un peu. Je rentre dans l'eau, tout le monde attend le départ avec impatience.
La Course
Le signal de départ retentit, c'est parti. Je me suis mis en arrière-plan en natation pour partir doucement. Après 300m, je commence à trouver mon rythme à 800m je passe en nage 3 temps. J’arrive au 1900m avec une petite sortie à l’australienne je regarde ma montre je suis pile dans mes temps. Je passe la boue des 2000, 2500, 3000. Je commence à fatigue un peu mais je garde un rythme régulier 3500, ça se rapproche. 3800m, je sors de l’eau avec 3min de plus que prévu, ce n'est pas bien grave la course est longue. Par contre, j'ai mal au cou avec le frottement de la combi je comprends pourquoi les triathlètes mettaient de la vaseline au niveau du coup. Transition avec un changement complet; j’enfile le cycliste, le chausse et un tee-shirt. Transition plutôt rapide. Je pars pour le vélo, je finis ma transition en mettant mes chaussures de vélo sur le vélo. J’avais prévu de partir sur les 20 premiers km tranquilles sur le petit plateau ce que je fis. J’en profite pour m'hydrater. Malgré tout ces précaution je pars vite les gens étant mélangé avec les coureurs du half, ça entraîne. Les premiers ravitos s’enchaîne, j’alterne boisson énergétique, coca et eau. quelques pâtes de fruit. Ma vitesse est plus rapide que l’année dernière sur le half ca m’interroge. D’un coup, je compris pourquoi quand je passai sur le trajet de retour, j’avais un vent de face. C’était l’inverse, l’année dernière. Le moral en prend un coup avec ce vent de face continu le compteur est reste à des vitesses basses. Voilà que le premier tour est fini, on repart sur le second sans les gens du half, il y a beaucoup moins de monde. Je récupère mon ravito perso (St-Yorre + Malto) et du coca. La vitesse redevient rapide ça fait plaisir. On passe les 100km les 120km (ma plus grande distance parcourue en vélo). 130km plus que 50km, j’apprends au passage que le parcours ne fait pas 180 km mais moins. Me revoilà avec le vent de face mais j'ai l’impression qu'il est moins fort. 160km je commence à avoir du mal à avancer. Le parcours vélo se termine avec 176km, vitesse moyenne 27.7km/h, je suis content (contre 29 sur la moitié l'année d’avant).
La transition vélo course changement complet, short, tee-shirt, chaussures, crème solaire, casquette, est un peu longue. Maintenant, je pars pour un “petit” marathon, on m’a dit que ça se joue à ce moment-là un IM. Je pense juste à finir le premier tour déjà. Je récupère le premier chouchou après 500m de course symbolisant le nombre de tours effectués. Je cours avec mon ami Emeric venu m’encourager et accompagner. Je suis très bien, je raconte quelques blagues et cours à un bon rythme.
Je récupère le second chouchou et je cours maintenant tout seul. J’observe que la majorité des concurrents ont un tour d’avance sur moi. Il risque de ne pas avoir beaucoup de spectateurs sur le dernier tour. La bonne humeur est partie et fait place à la fatigue mais il y a pas mal d'encouragements. Je récupère le 3e chouchou Emeric recourt avec moi un demi-tour les temps de marcher sont de plus en plus long qu'avant mais je veux terminer le tour pour avoir le dernier chouchou. Le ravito avant le dernier chouchou, je retrouve une jeune bénévole qui m’encourage à tous les tours. Je lui promets un bisou au prochain tour.
Me voilà avec ce fameux 4e chouchou, maintenant tous les endroits où je passe, c’est pour la dernière fois. Ca me remotive et j'ai l'impression de courir plus vite qu'au 3 e tour malgré le manque d'encouragement, le moral est là. Ça devient dur niveau cardio mais je sais que je vais terminer. J’arrive au dernier pont je parle avec un autre concurrent et pars courir dans une portion que j'ai toujours marchée. Je regarde ma montre et m'aperçois que je serai en moins de 12:30. Le ravito à 300m avant la ligne d'arrivée. J’embrasse la bénévole comme promis. Me voilà arrivé dans l’arène avant la ligne. Je pousse un cri de satisfaction et je finis avec un bonne foulée la ligne d’arrivée en 12:27:27.
1337.- Pour son grand retour à l'écran, Michael Douglas s'offre un rôle de composition celui de Liberace, pianiste américain de music hall très médiatisé dans les années 1950-1970. Le film est tiré du livre : "Derrière le candélabre, ma Vie avec Liberace" de Scott Thorson. On a tout dit sur Michael Douglas, le fils du grand Kirk que j'avais adoré dans "Les Vikings" (1958) de Richard Fleischer et qui avait joué dans "20 000 lieues sous les Mers" (1954) du même Richard Fleischer. Réchappé d'un cancer de la gorge qu'il avait attrapé à la suite d'un usage érotico-buccal un peu trop prononcé, découvrant que sa femme était atteint de bipolarité, il avait du mal à se relever l'inspecteur Nick Curran de "Basic Instinct" (1992 - Paul Verhoeven). Il prouve à ses fans que c'est un très grand acteur et il est touchant du début à la fin de ce film sur l'amour des prémisses où l'on se séduit avec élégance à la séparation où l'on dialogue par avocats interposés. Matt Damon est sidérant et d'une sobriété touchante, il est une fois de plus crédible et on n'a aucun doute à croire en ses sentiments pour Lee qui l'a pris sous son aile. L'histoire est la rencontre entre une énorme star des années 50-70 que je ne connaissais pas et un apprenti vétérinaire du Wisconsin bisexuel qui devient son compagnon pendant dix ans. On retrouve avec plaisir Scott Bakula le héros de la série "Code Quantum" qui a bercé ma jeunesse dans les années 90. J'ai été touché par l'histoire, si elle démarre de façon un peu amusante. Le réalisateur met en scène intelligemment la douce descente aux enfers d'un couple passionné au fil des années et de l'incompatibilité des défauts de chacun des amoureux. Quel que soit son orientation sexuelle, on sera sensible aux valeurs universelles qui sont distillées dans ce téléfilm tourné et produit par la HBO étant donné qu'aucun grand studio n'a accepté de distribuer ce film sur le territoire américain. 6/10 "Liberace" de Steven Soderbergh avec Michael Douglas et Matt Damon
1336.- En 2011 j'ai couru les 10 premiers kilomètres de son premier marathon avec mon amie Abi, c'était à l'occasion du Nice-Cannes. Depuis la petite anglaise a fait des progrès et avec l'aide d'une coach Cathy une Iron-Woman, elle s'est mise au triathlon sur les traces de Jean-Pierre Run Run, Adrien Marlault et Lilian Maurel. Ceci est son histoire (en version originale).
If you had said to me four years ago that I was going to take part in a triathlon this weekend, I would have probably turned to you in my best De Niro impersonation and said “Are you talkin’ to me?!” If you had then told me that completing that said triathlon would involve getting up at 7:00am on a Sunday morning, getting into a cold, mud-filled castle moat, swimming 800 metres in a wet suit (whilst avoiding being kicked by 150 other competitors), only to get out and have to cycle a further 40km in torrential rain, then finish with a 8km cross-country run through puddles and mud, risking spraining my ankle, I would have probably let out a huge sigh and returned to my sofa and cup of tea to watch another episode of Prison Break. So you can imagine my thoughts this Sunday morning, as I tittered to myself about how much I had changed over the last four years. After running my first marathon in 2011 I have since become hooked on long distance running, but triathlons were something that had been relatively alien to me until very recently. The first I knew I was going to be taking part in a triathlon was six weeks previously when I received a rather abrupt email from my 9 times Ironman finisher coach saying, “Abi, we’re all going to Chantilly in August to do a triathlon and you’re going to be doing it with us.” Having a personal coach is supposed to be somewhat of a luxury, someone to personally take care of all your sporting needs and listen to your woes and fears during training weeks. Cathy is not, however, your everyday coach - she is one of those angels sent from heaven to make sure that EVERY part of your life is made better. She is the kind of coach that will go the extra mile and make it her life mission to see that as many people she can join the sporting world and become happier and healthier people. So how could I turn down such a request from someone who I admire so much? “Ok, Cathy”, I replied, “Tell me what I need to do and I’ll do it”. So after a few days of procrastination, I nervously pulled out my laptop and had a look at this triathlon palaver with a mixture of curiosity, excitement and apprehension. I had a look at the various distances on offer and homed in on the mid-distance (800 metres swim/40km bike/8km run), which seemed appropriate for my level. My next thought was, “How on earth am I going to deal with not panicking in open water?” I had never swum in anything other than a swimming pool or very shallow sea water at the most. The only way to conquer this fear, I told myself, was to grab the bull by the horns and so off a few of us went to Lake Torcy the following two Saturday mornings to brave open water swimming. Within five minutes of being in the lake and with my wet suit on I was already negotiating my resignation “I can’t do this, I’m not a triathlete, I think I’ll stick to being a runner...” and then, finally, “I’m going to panic! I’m getting the hell out of here!” I swam back and stood for a while in the shallow water contemplating what to do. I heard my coach’s voice in the distance; “Tu fais quoi la, Abi? Vas y, tu restes avec Marc et tu nages”. This was shortly followed by me turning into a five year old and coyly asking this very nice man, Marc, who I had met just five minutes before, if he wouldn’t mind holding my hand whilst we swam around the island. So around we swam, feeling a bit silly, trying to reason with myself not to panic and plotting various survival techniques if I did. After 500 metres in the lake, I decided to get out, exhausted just from trying to keep my calm in the water, only to be hit by our army commando coach shouting “Get on your bike, Abi, and ride 5km around the lake and then run 4km at 13km/h. Three times please” So when race day came, I was pretty much ready to face any potential fears or anxieties. However that didn’t stop me from laying wide awake in my hotel room all night long until it was time to get ready and go to the site. It wasn’t the fact that we were three people squashed into a tiny roadside motel that had kept me awake, nor that I had been feeling particularly uptight, but as I lay there pondering the events that lay before me in the unbroken dawn of the next day, I wondered if I really wanted to do this again and, more importantly, I wondered if I would finish. At 4am it started to rain. I had hoped that by 7am it would come to an end but it didn’t. It continued all morning, all afternoon and pretty much into the early hours of the evening. Luckily I had been warned that the rain was coming by my friend, Fin, who had called me in a panic three days previously, saying, “It’s going to rain, Abs, all day long, we‘re not prepared for this and I’ve spoken to the organisers and nor are they”. “Nah, it’s not going to rain,” I sneered, “Maybe a little drizzle, but I bet you it’ll be blue skies by the time we start our races”. Having ignored my loyal friend’s distress, I was lucky to find that she and Cathy had decided not to listen to my ignorant nonchalance and had brought plastic bin bags. So off I headed on my bike leaving the others behind, as our waves started at different times, covered in bin bags and on auto pilot, having not slept a wink.
Once on site I chose my bike station in a nice and easy place to find. The rain was still pouring down, which made putting on my wet suit difficult. I looked around and the only dry shelter I could see was a portable toilet, so over I headed and locked myself in there for the next ten minutes to keep dry and warm before the race started. On went the Vaseline around the neck and ankles and then, shaking from the copious amounts of caffeine I had consumed an hour before, I endeavoured to pull on my wet suit. Ten minutes later I appeared from a portable toilet dressed in my triathlon attire, feeling a bit like Jean Reno in Le Grand Bleu (only slightly more poised – I’d like to think), however this was not quite as beautiful and certainly not as warm as swimming in crystal blue seas off Greek islands. I waded down to the water in the rain, passing by numerous British compatriots who were here from across the pond to organise this triathlon. I wondered what the French must have felt about these awfully nice Hooray Henries rocking up in their wax jackets and tweed to organise a triathlon in one of France’s finest châteaux – perhaps they felt this was a modern day invasion disguised as a sporting event! Finally, with ten minutes to go, our wave was asked to gather together to listen to the briefing by our Hooray Henry race organiser in a very incomprehensible French then a horsey Queen’s English, pointing at a map of the course with his gentleman’s stick. We lined up along the banks of the moat and then jumped into the water waist high letting out cries of disgust, as our feet sank into what felt like a very soft and soggy bed of mud. This made the whole thing seem even more ludicrous and I laughed out loud, overwhelmed by the realisation that I might actually be insane to be doing this whilst other, normal people, remained tucked up in bed, safe and warm. The gun shot was heard and we were off. Still giggling from fatigue and adrenaline I suddenly let out an almighty, “Woo hoo !!!!!!”. I don’t know where this came from, but it frankly seemed quite apt considering the whole absurdity of what I was enduring and to be honest, I was having the time of my life!!! Within seconds of swimming my head went down to begin to crawl, only to be completely shocked by the temperature of the water that cut my breath like a knife. I tried several attempts to crawl, but my body couldn’t get used to it and so I gave breast stroke a go, keeping my head above water in the manner of lady swimmers who don’t want to get their hair wet. I let most of the group swim up ahead of me to avoid being victim to too much kicking or pushing and stayed towards the back of the pack. By the time we were swimming back in my body had become accustomed to the cold and I was heading in doing crawl. I swam to the ramp and then was pulled out by one of the organisers. Delighted that the swimming was over, and that I appeared to still be alive, I took my time to walk up the steps to the bike station. My transition took me a shameful 8 minutes to complete. Some might say I could have had a coffee and fag break in this time, but it suited me fine to just take my time. I wandered out of the bike station, mounted my bike and off I went onto round 2. I let the fast and furious half iron runners dash off besides me and was careful not to go too fast in the rain for fear of falling off. We were accompanied by the weekend traffic and even locals out on their own bike rides, but in actual fact on most of the route I found myself pretty much alone other than seeing the occasional volunteer at every 5km. Still, I took it all in my stride and, whilst cycling past each volunteer, thanked those who spurred me on with various words of encouragement. There was absolutely no excuse for my 23km/h average other then perhaps the head on wind or the faux plat or that I was just simply scared of falling off. It was exhausting. Although my Garmin watch says I did 43km, and not 40km, I am still mortified by my 1h59 finish. Suffice to say that I need to face my fears and work on my biking capacities. Having spent a good solitary two hours on the bike, my legs were beginning to ache. The second transition was much more successful; I hung up my bike in the station and ran out to complete the final stage of the course with an 8km run. This was the part that I feared the least, being an experienced runner. Having completed 4 marathons, an 8km course felt like I was coming in for the home run, or so I thought… Coming out of the transition station I was directed onto the run course, which started along a muddy, uneven stretch of lawn. I wasn’t used to this terrain and again I was alone, passing by a runner or two here and there. Not only did my legs feel like jelly, which took a good 2km to shake off, but also the run was more like a cross-country event and nothing like the races I’m used to on road. I also had to jump left and right, avoiding puddles and holes and branches, which kept my speed at a modest 11km/h. The incessant rain added to this army-like warfare, but didn’t deflate my morale; it just made me feel more like Goldie Hawn in Private Benjamin than an amateur athlete.
As I came in for my last 2 km, I saw my friend, Fin, in the distance, who had already completed her race. Finally I was coming home and it was reassuring to see a familiar face again. I knew I was in for the home straight and nothing was going to stop me from getting my triathlon medal now. I sprinted through the finish line expecting a huge crowd of people applauding me in, just like when Paula Radcliffe finished the London marathon in record time. In fact as I crossed the finish line, only one person, very kindly, was there to applaud me in; the other thousands of people had no doubt been driven away by the rain. So after all that, would I do it all over again? Abso lou lou! I am utterly and positively inspired by triathlons and, despite the rain, I had a fantastic experience that will stay with me forever and has given me a taste for events in the future. The triathlon is an event which requires much more organisation, equipment, technique and financial investment than marathon running, it also demands more time and training sessions than dealing with just one sport, but it is an event that is open to all levels of sports enthusiasts and gives you a good overall work out as well. For the six weeks that I trained for the race, I did 7 sessions per week - three x one hour swimming sessions, two one hour running sessions then two 40km bike rides. With a little more training and experience behind me I think my next challenge will be to run the Olympic distance, the Half Ironman and, why the hell not, a full Ironman one day! As Nietzsche said, “What doesn’t kill me can only make me stronger.” And if that sweaty, unsporty English girl you saw struggling across the gym a few years ago can do it, then so can you. You’ve just got to believe that you can. (Crédit photos : Abigail Bugge)
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