inZeSentier

Insaisissables de Louis Leterrier avec Jesse Eisenberg, Morgan Freeman, Mark Ruffalo

1335.- Un thriller magique pour s'accrocher à son siège sans s'ennuyer pendant les 1h56 que durent le dernier film de Louis Leterrier le réalisateur des films Le Transporteur (2002-2005), Le Choc des Titans (2010) de l'écurie de Luc Besson avec Pierre Morel et Chris Nahon, c'est déjà pas mal.
 Doté d'un confortable budget de 75 M$, le frenchie réalisateur doué nous livre un beau film sur la magie fait par des passionnés et pour les passionnés de ceux qui adorent être émerveillés par les tours de magie et qui dans le même temps aimeraient savoir comment les magiciens ont fait. L'intrigue des Robin des Bois des temps modernes qui volent aux riches pour redistribuer aux pauvres tourne autour de trois énormes numéros de magie dans trois grandes villes différentes : Las Vegas réputée pour les shows grandioses, Saint-Louis à la Nouvelle Orléans et New York, le quartier des Five Points rendu célèbre notamment par le film Gangs of New York (2002) de Martin Scorcese avec Leonardo DiCaprio.
Hormis ces tours de prestidigitations, l'histoire est assez plate et le scénario est mince, il soulève pas mal de question. Qu'est-ce que l'Oeil, y'a-t'il un niveau de magie fantastique, quels sont les autres membres de cette confrérie ? Peut-être de quoi amener un épisode 2 que je verrai pour ma part avec plaisir. J'ai vu le film deux fois et j'avoue que passé l'effet de surprise de la première vision, la deuxième m'a laissé de marbre et j'ai été moins ébloui par tous les effets d'esbrouffe sauf la participation fugace de José Garcia notre Serge Benhamou national. 5/10.

"Insaisissables" de Louis Leterrier avec Jesse Eisenberg, Isla Fisher, Dave Franco, Woody Harrelson, Morgan Freeman et Michael Caine

Pacific Rim de Guillermo del Toro

1334.- Un bon blockbuster de l'été pour commencer le mois d'août au frais de la climatisation de la Salle 3 de l'UGC des Halles, c'était bien agréable ce lundi.
Guillermo del Toro a disposé d'un budget plus que confortable de 180 millions de dollars pour nous en mettre plein la vue. Le réalisateur du Labyrinthe de Pan (2006)  et de la série des Hellboy (2004-2008) retrouve son acteur fétiche Ron Perlman qui nous avait envoûté dans son interprétation d'homme-lion et poète dans la série La Belle et la Bête (1987 - 1990) avec Linda Hamilton et fait peur quand nous étions petits dans le rôle de Salvatore dans Le Nom de la Rose (1986) de Jean-Jacques Annaud. 
Le pitch ? Des monstres géants, les Kaiju se sont échappés d'une brèche dans l'Océan Pacifique - d'où le titre du film - et détruisent tout sur leur passage causant des millions de disparitions. Pour répliquer à leurs attaques de plus en plus rapprochées, les gouvernements s'allient et bâtissent des machines de combat d'un nouveau genre, les Jaegers ou chasseurs en allemand.
Comme elles sont compliquées et exigeantes à piloter, deux humains "compatibles" sont nécessaires pour les maitriser et leurs cerveaux doivent fusionner par une connexion entre leurs neurones appelé "Drift" ou "Dérive" ou "Courant" selon les traductions. Ce mode de commande à deux cerveaux original et subtil est la source d'intrigue dramatique. On passe un bon moment avec ces personnages attachants, Raleigh Becket alias Charlie Hunnam le soldat has been, Rinko Kikuchi la recrue inexpérimentée le sage commandeur joué par l'anglais Idris Elba vu dans le rôle de Heimdall le gardien du Royaume d'Asgard dans Thor (2011) de Kenneth Brannagh. La bande originale punchy et rock est signée Ramin Djawadi compositeur d'origine iranienne né en Allemagne à Duisburg en 1974 qui avait officiée sur Iron-Man (2008).
Dès les premières images du film on est dans un Godzilla puissance dix avec des robots mécaniques bien plus lourds que dans Transformers (2007) de Michael Bay. D'ailleurs le générique de fin rend hommage à Ray Harryhausen le maître des effets spéciaux sur Le Monstre des Temps Perdus ou The Beast from 20,000 Fathoms (1953) et à Ishiro Honda le créateur de Godzilla (1954)
On remarquera au passage l'astucieuse référence à la disparition des dinosaures.
L'action est présente avec des scènes justifiées et bien mises en scènes, dans l'eau sous l'eau et dans les airs et l'espace, l'humour également avec les deux scientifiques Newton et Gottlieb chargés d'étudier les terribles et mystérieux Kaijus.
J'ai bien aimé 7/10.

"Pacific Rim" de Guillermo del Toro avec Charlie Hunnam, Rinko Kikuchi, Idris Elba et Ron Perlman

J'ai voyage avec Covoiturage.fr ou BlablaCar

1333.- Mercredi soir dernier après un coup de téléphone avec mon amoureuse partie en vacances à Saint Jean de Luz dans le pays Basque, je décidai comme sur un coup de tête de partir la rejoindre pour le week-end. Mais voilà, avec la SNCF c'est possible mais pas à n'importe quel prix. Après consultation de voyages-sncf.com, je tombais sur des prix allant de 190 à 230€ aller-retour en train de nuit intercités car tous les trains et voyages de 5h affichaient complet.

Je me rappelais alors du conseil avisé de mon ami Eric Elron qui utilise souvent trocdestrains.com et je m'y rendais un clic de smartphone. Chemin faisant, je me rappelais du site covoiturage.fr et m'avisais d'y faire un tour.
O miracle, je trouvais des allers et des retours à foison pour des sommes modiques. Je réservais mon aller avec un inconnu total, Sam R. qui partait de Paris à 23h et allait à Biarritz.
La résa fut faite à 1h du matin. Pour cela, il suffit de sélectionner le trajet souhaité, de payer par CB. Par la suite le covoitureur reçoit l'indication et doit valider la réservation de son côté.
Cela fut fait au petit matin. Un aller pour 53 euros et un retour pour 45 euros avec un certain Damien qui était coutumier du site et avait trois critiques élogieuses à son sujet.
Mais pour Sam R., c'était l'inconnue totale. Il était débutant sur le site et n'avait reçu aucune critique positive ou négative de la part de passagers qu'il aurait pris. Je n'étais pas tranquille dans mes baskets et j'appris par la suite que lui non plus, ayant été alarmé par ses soeurs du fait qu'il allait voyager toute la nuit avec un parfait inconnu qui aurait pu l'égorger avant de partir au volant de son rutilant coupé en le laissant agoniser sur le bas-côté de l'autoroute ou sur une aire de repos éternel.
Un coup de fil et quelques textos pour assurer le rendez-vous et nous voilà fixés pour un départ à minuit depuis Paris car un troisième inconnu s'était joint à la fête.
Je commençais à psychoter mais pas trop car je ne risquais pas grande chose quand même.
Vendredi soir, Sam R. me disait qu'il arrivait en bas de chez moi à 23h30 et que l'on allait chercher l'autre passager du côté de la Porte d'Italie. Il fut ponctuel et je découvris avec bonheur le moyen de locomotion dont il disposait : une 407 en superbe état avec sièges en cuir et avec toutes options, le summum du confort.

Nous avons pris la route vers République en passant par la rue Réaumur et les Arts et Métiers, puis direction Bastille, le quai de la Rapée et la Gare d'Austerlitz pour la Place d'Italie et finalement la Porte d'Italie où nous retrouvâmes Jimmy.
Ce dernier sortait d'une fête mais était ponctuel, il allait à Poitiers rejoindre sa famille et utilisait covoiturage depuis le mois d'avril pour faire des aller-retour sur Paris et Angoulême son ancienne ville.
Voyager de nuit présente bien des avantages, cela permet de bénéficier d'une lumière apaisante et donc pour les passagers de se reposer plus facilement et pour le chauffeur, d'être tranquille et concentré sur la route surtout s'il roule avec des enfants. C'était le cas de Sam qui allait chercher ses enfants du côté de Biarritz pour passer les vacances sur la péninsule ibérique.
Après avoir déposé Jimmy vers Poitiers, nous fîmes une courte halte le temps de se dégourdir les jambes et pour Sam de me proposer rafraichissement et barre chocolatée. Top sympa le conducteur. Sur les 789 km qui séparaient la maison de Saint Jean de Luz, nous nous sommes arrêtés une deuxième fois pour prendre un café et pour moi le temps de me brosser les dents afin d'être présentable avant de revoir ma dulcinée.
Sam R. était si sympa qu'il me déposa au pied de la maison que mon amoureuse avait loué pour les vacances, la crême de la crême des transporteurs !
Le voyage de retour se passa tout aussi bien avec trois triathlètes partis en week-end à l'arrache du côté de Biarritz, Damien, Romain et Augustin. Ils purent se relayer pour conduire et ainsi assurer un retour sur Paris en 7h30 de Biarritz à la gare Montparnasse. Que du bon ce covoiturage.fr qui change de nom pour devenir Blablacar afin d'être plus international.
"Covoiturage.fr" ou "Blablacar.fr"