819.- L'interview de Jean-Christophe Capelli avec la participation fugace de Catherine et de votre serviteur a été diffusée le 31 octobre sur RFI elle est disponible ici. L'émission Accents d'Europe a pour vocation de présenter l'économie sous un angle différent. Les journalistes n'ont pas vocation à décrypter les méthodes des banques et des gouvernements de gérer les problèmes, mais présentent comment des gens comme vous et moi font usage des trucs et astuces pour s'en sortir en cette période de récession.
Longue vie à Friendsclear et bon anniversaire à mon pote JC, c'est le 1er novembre et c'est aujourd'hui !
818.- Vu avec M le dernier James Bond avec un titre abscond tout à fait intraduisible, Quantum of Solace qui aurait donné Tant de Réconfort traduit en mot-à-mot.
Le film est aussi décevant que son titre. A la fin de la projection, nous nous sommes regardés perplexes et pensions la même chose : tout cela pour ça. C'est sûr, ce film va faire un carton car l'attente et le phénomène de manque ont été savamment orchestrés. C'est sûr, le produit ne se dépare pas de saveurs exquises : de beaux acteurs, une belle musique, une image ultra-léchée, un Mathieu Amalric crédible en méchant français après Simon Abkarian effacé trop tôt dans le premier volet, des décors somptueux, des endroits grandioses, des carosseries sublimes et toujours un Daniel 007 Craig à la quarantaine resplendissante, animalement so classe dans son tuxedo bondien. Malgré tout cela, il ne manque qu'une chose : un scénario ! Et pourtant c'est Paul Haggis qui s'y était collé, le fameux Paul Haggis oscarisé pourMillion Dollar Baby et très talentueux réalisateur de l'excellent Collision. Le pré-générique est plein de promesses, James y pilote une Aston Martin gris nuit dans une course-poursuite digne du final d'un blockbuster en se débarrassant de tous ses poursuivants de manière musclée. Puis vient le générique toujours aussi bien mis en valeur, chanté par Alicia Keys et je me frotte les mains, ça va être épatant. Au bout de quinze minutes je suis perdu, après avoir poursuivi un traitre, James se retrouve devant une table à la Surface de Microsoft puis en train de lutter contre un tueur sans discuter et que l'on ne s'est pas comment il est parvenu jusqu'à lui et pourquoi. En fait tout le film est comme cela, linéaire et le spectateur est balancé d'une scène à une autre avec un timing prévisible : une scène de baston, un moment de discussion puis une scène de poursuite, puis re-discussion. Si l'on n'avait pas compris que tous ceux qui approchent du héros meurt, ils meurent tous à part sans doute Félix Leiter qui avait failli mourir dans Permis de tuer avec Timothy Dalton. Je regrette un peu avec la nouvelle franchise que les automatismes ne soient plus là. La réplique culte "Mon nom est Bond, James Bond." a disparu au profit d'un ersatz censé être spirituel "Miss Fields, just Fields", bof bof. Terminé le vodka martini secoué non agité, fini le bullet shot où l'on voit le viseur d'un sniper suivre James et Bond qui se tourne vers lui et dégaine plus vite que son agresseur pour l'achever dans le sang. Tout se perd. Les images sont belles oui, mais je suis resté sur ma faim, je n'ai rien appris et surtout j'ai été déçu. Heureusement que la salade fitness du Frog & Rosbif du mk2 Bibliothèque était bien fraîche, accompagnée de pignons et saupoudrés de mes meilleurs amis, le goût en a été nettement meilleur que le navet vu aujourd'hui !
"Quantum of Solace" de Marc Forster avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric et Giancarlo Giannini
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